Voici les premières réactions après les nouvelles mesures contre le coronavirus annoncées mercredi par le président Emmanuel Macron, après sa visite de l'hôpital militaire à Mulhouse:
- Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste : "Les soignants à l’hôpital, en ville dans EHPADs veulent des masques, des tests, des respirateurs. Il y a 1 décalage croissant entre les discours martiaux du PR et le terrain. Où sont les réquisitions, les messages clairs sur les activités essentielles, sur la durée du confinement". (sur Twitter)
- Jean-Luc Mélenchon, patron de La France insoumise : "À quoi bon réagir ? 1er point de son discours: Macron veut confiner la pensée critique. Le vocabulaire de guerre est un camouflage. Il masque l'impuissance, justifie la mise au pas des indignations, refuse la planification sanitaire. Masques, gel, respirateurs, tests: pas un mot." (sur Twitter)
-Eric Ciotti, député LR: "Le président est habitué au maniement des mots, des concepts. Ce qu'attendent les Français, ce sont des actes ! L'unité nationale doit traduire l'efficacité nationale et cette efficacité, beaucoup de Français en doutent. Où sont les masques, où sont les respirateurs, où sont les tests ? (...) C'est une tragédie qui s'annonce. Il y a ces questions qui se posent (...) Le président de la République est au pouvoir depuis 8 ans (...). " (sur BFMTV)
- Nicolas Dupont-Aignan , président de Debout La France: "Macron dépassé par la réalité. Il remercie les Français admirables qui font face à l'épidémie par des mots, encore des mots. Mais où sont les actes ? Rien sur les masques, ni les tests, ni la relocalisation de la production des médicaments en France !" (sur Twitter)
- Julien Bayou, le secrétaire national d'EELV: "Il aura fallu une crise sanitaire sans précédent pour que le Président se rende compte de la nécessité de soutenir l'hôpital public et le personnel médical. Cela fait pourtant plus d'un an que les urgences se mobilisent. " (sur Twitter)
Le député LFI Adrien Quatennens le 19 septembre 2019 à Bobigny
AFP/Archives
- Adrien Quatennens, député de LFI : "Emmanuel Macron appelle à l’unité. Unis, nous le sommes, derrière nos soignants et tous les travailleurs mobilisés. Mais nous ne combattons pas seulement un virus. Nous combattons un virus qui s’abat sur un modèle obsolète dont les failles apparaissent au grand jour." (sur Twitter)
- Philippe Poutou, porte-parole du NPA: "Macron est parti en guerre mais sans arme. Où sont les moyens, les lits aux urgences et en réanimation, le personnel soignant en nombre, les tests de dépistage, les masques, les respirateurs, où en est la recherche ? Où sont les réquisitions et plans d’urgence dans l’industrie ?" (sur Twitter)
- Olivia Grégoire, députée LREM: "Un grand président @EmmanuelMacron ce soir. Grave et responsable. Oui il faut « faire bloc », tenir ensemble, et combattre le virus. Et oui il ne faudra pas demain oublier les engagements pris aujourd’hui. Oui il nous faut un vrai grand plan Santé. Aussi vrai que grand." (sur Twitter)
À moins de cent jours du scrutin municipal, trois forces de gauche s’apprêtent à sceller une alliance inédite dès le premier tour à Paris. Un accord qualifié d’ « historique », encore suspendu au vote des militants, conclu dans l’urgence face à une droite donnée favorite et à un mode de scrutin profondément remanié.
Après un chemin périlleux et d’intenses semaines de tractations, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 a finalement été adopté ce mardi. Avec lui, de nouvelles mesures en matière de santé vont entrer en vigueur l’année prochaine. Tour d’horizon de ces nouveautés.
Lundi, le maire de Chessy en Seine-et-Marne et ses adjoints ont choisi de démissionner de leur mandat pour ne pas être contraints par la justice de célébrer un mariage entre un ressortissant étranger sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et une ressortissante européenne. En début d’année, le Sénat a adopté avec l’appui du gouvernement, une proposition de loi pour prévenir ce genre de situations.
Vaccination massive et plan de sauvegarde renforcé dans le cadre du Mercosur, le gouvernement s’active pour tenter d'apaiser la crise agricole qui dure. Mais le mouvement ne semble pas faiblir et les mobilisations doivent se poursuivre dans la journée. Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Nicolas Forissier, juge normal que le règlement de la crise prenne du temps. Il se félicite que la France ait imposé sa clause de sauvegarde dans l’accord du Mercosur.