Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
CSG : Marie-Noëlle Lienemann dénonce « le pipeau sur la solidarité entre les générations »
Par Héléna Berkaoui
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Invitée de Territoires d’Infos ce vendredi, Marie-Noëlle Lienemann est revenue sur la suppression de la hausse de la CSG pour les retraités votée par le Sénat lors de l’examen du budget de la sécurité sociale. « Sur le sujet des retraités on nous fait un grand pipeau sur la solidarité entre génération » dénonce-t-elle. Marie-Noëlle Lienemann considère que l’on met avant « la solidarité entre actifs et anciens actifs pour ne pas parler de l’absence totale de solidarité entre le capital est le travail. »
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« Ce qu’on oublie de nous dire c’est que pendant ce temps-là le capital, toute sa richesse de rente, n’est absolument pas ponctionnée parce qu’elle va bénéficier de la baisse de l’ISF, de la Flat Tax et elle paye très peu de CSG » développe la sénatrice socialiste de Paris. Présent lors du vote, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, s’était agacé de ce vote. Gérald Darmanin avait argué que le choix du gouvernement consistait à faire participer les retraités à la solidarité nationale. « La pauvreté, la difficulté, touche plutôt les salariés, plutôt les plus jeunes (…) La position du gouvernement c’est de défendre ceux qui rentrent dans la vie active en supprimant des cotisations et en faisant porter la fiscalité sur ceux qui ont plus de 2500 euros par mois et qui sont à la retraite ».