D-Day: Le Pen juge « regrettable » que la Russie ne soit pas associée aux commémorations
Marine Le Pen a jugé jeudi "regrettable" que la Russie "ne soit pas associée" aux commémorations du 75e anniversaire du...

D-Day: Le Pen juge « regrettable » que la Russie ne soit pas associée aux commémorations

Marine Le Pen a jugé jeudi "regrettable" que la Russie "ne soit pas associée" aux commémorations du 75e anniversaire du...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a jugé jeudi "regrettable" que la Russie "ne soit pas associée" aux commémorations du 75e anniversaire du Débarquement en Normandie alors que le pays a "payé un lourd tribut".

"Aujourd’hui, nous honorons la mémoire de ces jeunes soldats morts pour notre liberté il y a 75 ans, ainsi que celle de tous les résistants français. Il est néanmoins regrettable que la Russie, qui a payé un lourd tribut, ne soit pas associée aux commémorations", a tweeté la présidente du Rassemblement national, réputée proche de Moscou.

La Russie avait appelé mercredi à ne pas "exagérer" l'importance du Débarquement allié du 6 juin 1944 en Normandie, fêté jeudi, et à ne pas "minorer" ainsi le rôle de l'URSS dans la défaite d'Hitler.

Les autorités russes et le président Vladimir Poutine, qui ne sera pas présent aux commémorations, dénoncent depuis de nombreuses années l'oubli dans lequel sont tombés selon eux, en Occident, les considérables sacrifices et les 27 millions de morts des Soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le souvenir de la Grande Guerre Patriotique, le nom donné en Russie au conflit armé entre l'URSS et l'Allemagne nazie, reste la source d'une immense fierté dans le pays et constitue un pilier essentiel du patriotisme prôné par le Kremlin.

Selon l'institut Ifop, en mai 1945 un total de 57% des Français considéraient que l'URSS avait le plus contribué à la défaite de l'Allemagne et 20% citaient les Etats-Unis. Puis le rapport s'est inversé: en 2014, 49% citaient les Etats-Unis en premier, 23% l'URSS.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

D-Day: Le Pen juge « regrettable » que la Russie ne soit pas associée aux commémorations
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le