Dati sera « la surprise » des municipales, assure Baroin
Rachida Dati sera "la surprise" des municipales, a assuré mardi le maire de Troyes François Baroin lors d'une réunion de campagne...

Dati sera « la surprise » des municipales, assure Baroin

Rachida Dati sera "la surprise" des municipales, a assuré mardi le maire de Troyes François Baroin lors d'une réunion de campagne...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Rachida Dati sera "la surprise" des municipales, a assuré mardi le maire de Troyes François Baroin lors d'une réunion de campagne de la candidate Les Républicains dans le XIe arrondissement de Paris.

"Elle peut virer en tête au premier tour" et ensuite "tout est possible", a affirmé M. Baroin, alors que Mme Dati est donnée par plusieurs sondages juste derrière la maire sortante socialiste Anne Hidalgo.

"Ce qu'elle fait est le début d'un processus de reconquête, d'écoute et de responsabilité", a-t-il ajouté, en estimant que "Paris est aussi un enjeu national" pour "rappeler à ceux qui veulent enjamber le scrutin que leur responsabilité se lira dans les urnes".

Mais "comment on enjambe un scrutin?" s'est-il interrogé, en reprochant "mépris" et "cynisme" à l'exécutif.

Le maire de Troyes, que certains de ses pairs voient en possible candidat de la droite à la présidentielle de 2022, est revenu sur les "temps difficiles" que sa famille politique a traversés depuis 2017.

"On n'est pas passés loin de la catastrophe, c'est à dire de la disparition" et "certains esprits un peu plus fragiles sont partis". Mais "ce qui se passe depuis plusieurs mois est le début d'une reconstruction" et "pour qu'elle ait du sens il nous faut une victoire aux municipales", a-t-il ajouté, en se disant "confiant" pour la victoire de la "génération 2014 extraordinaire" élue aux dernières municipales.

Déplorant "l'ultracentralisation progressive" de l'exécutif et son "absence d'écoute", il a vilipendé la suppression des emplois aidés et la baisse des APL. "On est à la veille dans les deux ans qui viennent d'une crise du logement considérable" pour les populations directement concernées, a-t-il averti.

Outre M. Baroin, les députés Annie Genevard et Eric Ciotti assistaient à cette réunion en soutien à la candidate LR du XIe arrondissement, Nelly Garnier, dans un café bondé du quartier.

Debout sur une table, Mme Dati a estimé que ces élections "vont être le premier pas pour les futures victoires".

"On a fédéré, moi j'y crois. Mais il ne faut pas lâcher. C'est les derniers mètres du marathonien, on est sur un chemin de crête", a-t-elle ajouté, appelant à la mobilisation car "l'abstention favorisera madame Hidalgo".

"On a une dynamique, elle va nous conduire à la victoire. On est déterminés, on ne lâchera rien et on ira jusqu'au bout", a-t-elle promis.

Partager cet article

Dans la même thématique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Dati sera « la surprise » des municipales, assure Baroin
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le