« C’est une progression spectaculaire par rapport à 2017, un vent d’espoir s’est levé, certes nous ne l’emportons pas, mais la dynamique est de notre côté, elle va permettre dans les années à venir, de continuer à progresser et surtout de nous battre pour les élections législatives à venir bientôt », a déclaré David Rachline, le maire RN de Fréjus, présent au Pavillon d’Armenonville où la candidate d’extrême-droite Marine Le Pen s’est exprimée quelques instants plus tôt.
David Rachline s’est montré positif vis-à-vis de cette défaite du Rassemblement National et a réitéré la volonté du parti de remporter les législatives à venir les 12 et 19 juin prochains : « L’objectif est de faire en sorte qu’Emmanuel Macron n’ait pas les pleins pouvoirs. C’est de faire en sorte que les Français qui ont voté Marine Le Pen puissent être représentés à l’Assemblée Nationale et combattre les réformes dramatiques que Monsieur Macron souhaite mettre en place aujourd’hui », a-t-il détaillé.
En revanche, le maire de Fréjus est resté évasif sur la question des éventuelles alliances entre le Rassemblement National et d’autres partis dont celui d’Eric Zemmour : « Demain, nous souhaitons nous allier avec toute une série de personnes qui ne souhaitent pas que Monsieur Macron ait les pleins pouvoirs et il peut y avoir des gens d’ici et là qui peuvent nous rejoindre dans ce combat ».
David Rachline n’a, toutefois, pas manqué de critiquer le troisième homme de l’élection présidentielle, l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a obtenu 21,95 % des suffrages le 10 avril dernier : « Monsieur Mélenchon est totalement disqualifié pour s’opposer à Emmanuel Macron dans la mesure où il a appelé à voter pour lui ou à demi-mot en tout cas, par conséquent il est donc responsable des réformes qui vont arriver, de la retraite à 65 ans, de la destruction de notre modèle de protection sociale »,
« D’abord nous opposer au gouvernement d’Emmanuel Macron et demain présider aux destinées du pays, c’est encore envisageable aujourd’hui », a-t-il conclu.