Déjà quatre candidats pour la présidence du groupe LR à l’Assemblée
Au moins quatre députés LR étaient sur les rangs jeudi pour prendre la succession de Christian Jacob à la tête du groupe de...

Déjà quatre candidats pour la présidence du groupe LR à l’Assemblée

Au moins quatre députés LR étaient sur les rangs jeudi pour prendre la succession de Christian Jacob à la tête du groupe de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Au moins quatre députés LR étaient sur les rangs jeudi pour prendre la succession de Christian Jacob à la tête du groupe de droite à l'Assemblée nationale, en vue de l'élection interne qui aura lieu le 6 novembre, a-t-on appris de source parlementaire.

Les candidatures pour diriger le groupe de 104 députés, à la suite de l'élection mi-octobre du député de Seine-et-Marne à la tête du parti, seront closes mardi et devraient être encore plus nombreuses.

M. Jacob, qui présidait le groupe depuis près de neuf ans, a annoncé qu'il ne soutiendrait personne pour ce vote, qui se déroulera sous la forme d'un scrutin majoritaire à deux tours, le deuxième tour se tenant dans la foulée du premier.

Le député de la Manche Philippe Gosselin s'est porté officiellement candidat mercredi. Ce juriste de formation de 53 ans, orateur pugnace et toujours courtois, député depuis 2007, avait été très en pointe contre le mariage homosexuel lors des débats de 2013.

Michèle Tabarot (Alpes-Maritimes), députée depuis 2002 et longtemps maire du Cannet, a également fait acte de candidature, selon une source parlementaire. L'élue de 57 ans a été secrétaire générale de l'UMP sous la présidence de Jean-François Copé.

Daniel Fasquelle (Pas-de-Calais) a fait connaître de son côté jeudi à l'AFP son intention de postuler. L'élu de 56 ans, tout juste confirmé dans ses fonctions de trésorier du parti, se veut un "candidat du rassemblement", des "sensibilités, des générations et des différents territoires", affirmant avoir une "ligne politique centrale par rapport au groupe".

Cité parmi les favoris, Damien Abad, 39 ans, a aussi l'intention de briguer le poste. L'élu de l'Ain qui était jusqu'alors vice-président de LR, a fait le choix de ne pas occuper de fonctions exécutives au sein du parti pour mieux se concentrer sur cette candidature. Il s'était déjà présenté face à M. Jacob en 2017.

Parmi les autres noms qui circulent figure également celui d'Olivier Marleix (Eure-et-Loir). L'élu de 48 ans, fils de l'ex-ministre UMP Alain Marleix, avait aussi envisagé de se présenter face à Christian Jacob en 2017.

Le groupe LR est le deuxième groupe de l'Assemblée nationale, derrière celui de La République en Marche (304 députés).

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le

Paris: Ouverture Shein magasin BHV
6min

Politique

Municipales 2026 : la gauche parisienne en quête d’union

À quatre mois des municipales, socialistes et écologistes s’enlisent dans des négociations aussi intenses que fragiles. Alors que Rachida Dati domine les sondages et impose un sentiment d’urgence, PS, PCF et EELV tentent d’arracher un accord de premier tour sans perdre la face. La gauche parisienne avance à pas comptés vers une union qui semble à la fois indispensable et désormais à portée de main.

Le