Delevoye ministre? Buzyn renvoie à Macron et Philippe
Une éventuelle entrée de Jean-Paul Delevoye au gouvernement comme ministre pour conduire la réforme des retraites relève du ...

Delevoye ministre? Buzyn renvoie à Macron et Philippe

Une éventuelle entrée de Jean-Paul Delevoye au gouvernement comme ministre pour conduire la réforme des retraites relève du ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Une éventuelle entrée de Jean-Paul Delevoye au gouvernement comme ministre pour conduire la réforme des retraites relève du "choix du président de la République et du Premier ministre", a souligné lundi Agnès Buzyn sur France Inter.

"Est-ce que Jean-Paul Delevoye doit rentrer au gouvernement ou pas? C'est le choix du président de la République et du Premier ministre", a estimé la ministre des Solidarités, interrogée sur des informations de presse selon lesquelles l'ancien ministre chiraquien allait retrouver un portefeuille ministériel.

Nommé en septembre 2017 haut-commissaire à la réforme des retraites auprès d'Agnès Buzyn, Jean-Paul Delevoye a remis mi-juillet au Premier ministre le rapport qui lui avait été commandé. Il y préconise l'instauration d'un "système universel" par points remplaçant les 42 régimes actuels et un âge de 64 ans pour une retraite à taux plein.

Selon le Journal du dimanche, l'Elysée lui a proposé d'entrer au gouvernement pour pouvoir présenter le futur projet de loi réformant les régimes de retraites en Conseil des ministres et le défendre devant le Parlement, information que l'intéressé "n'a souhaité ni confirmer ni démentir". Sollicité dimanche par l'AFP, Matignon n'a pas fait de commentaire.

"De toutes les façons, nous avons travaillé de concert avec Jean-Paul Delevoye" pendant les 18 mois de préparation de son rapport, a fait valoir sur France Inter Mme Buzyn. "Nous sommes dans le même couloir, son bureau est à côté du mien, nous nous voyons tous les jours", a-t-elle souligné, estimant qu'il n'y aurait "pas de changement" à ce fonctionnement si M. Delevoye entrait au gouvernement.

Comme on le questionnait sur Europe 1, le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand a relevé pour sa part que "Jean-Pierre Delevoye porte très bien ce sujet" des retraites, invoquant "son expérience".

"Si le gouvernement décidait de s'enrichir de sa présence, je ne ferais pas partie de ceux qui le regretteraient", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Delevoye ministre? Buzyn renvoie à Macron et Philippe
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le