Démission de Rugy :« Il n’a jamais été dans le bling-bling » estime Mathieu Cuip
Les invités de l’émission « On va plus loin » débattent de la démission de François de Rugy, ministre de la Transition écologique.

Démission de Rugy :« Il n’a jamais été dans le bling-bling » estime Mathieu Cuip

Les invités de l’émission « On va plus loin » débattent de la démission de François de Rugy, ministre de la Transition écologique.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

François de Rugy a jeté l’éponge mardi 16 juillet. Le ministre de la Transition écologique a fini par démissionner, après les multiples révélations de Mediapart de ces derniers jours.  

« Les hommes et les femmes qui nous gouvernent doivent prendre la mesure qu’il y a vraiment un nouveau monde » estime Alexandre Malafaye, président fondateur du think tank Synopia. « Il y a des pratiques de l’ancien monde, quand on est arrivé aux affaires (…) il faut y renoncer et se comporter de manière irréprochable. Et je pense que François de Rugy aurait vraiment dû dire « j’ai peut-être par le passé, comme tout un chacun, pu faire des choses qui sont plus ou moins acceptables et tolérables mais c’était hier ». On peut toujours se défendre quand c’était hier. Mais quand c’est aussi récent et qu’en plus il était président de l’Assemblée nationale… »

Jean Massiet, youtubeur et fondateur d'Accropolis, souligne que si François de Rugy a été beaucoup raillé, c’est parce qu’il s’était fait le chantre de la transparence : « C’est le paradoxe sublime de François de Rugy (…) Il fait partie des architectes de ce nouveau monde (…) des nouvelles exigences. Il était un député extrêmement à cheval sur la question de l’exemplarité, sur la question du respect de la dépense publique. Il fait partie des premiers députés qui ont accepté de déballer leurs dépenses personnelles dans la presse pour montrer la transparence (…) Tel est pris qui croyait prendre. »  

De son côté, Mathieu Cuip, secrétaire général de l'Union des Démocrates et des Écologistes, a tenu à rappeler qu’il n’y avait « rien d’illégal » dans ce qui est reproché à l’ancien ministre de la Transition écologique : « C’est d’ailleurs toute la zone grise. Rien aujourd’hui dans les textes ne vous interdit dans les textes de recevoir vos amis à la présidence de l’Assemblée nationale et d’organiser un dîner convivial. Au fond, on voit bien que ce que l’on reproche aujourd’hui aux responsables politiques nationaux et même locaux, est extrêmement différent de ce que l’on aurait pu leur reprocher il y a une dizaine, une quinzaine, une vingtaine d’années. »

Il explique qu’il connaît bien François de Rugy avec qui il a co-fondé un mouvement politique il y a 5 ans « Il n’a jamais été dans le bling-bling, il n’a jamais été dans la débauche, dans l’affichage (…) Il ne faut pas l’accabler. »

 

Vous pouvez voir et revoir ce débat, en intégralité :

OVPL. Débat à propos de la démission de François de Rugy (en intégralité)
56:39

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le