"Les civils sont les gueules cassées d'aujourd'hui": une vingtaine de parlementaires se sont rassemblés mercredi devant l'Assemblée nationale, à l'appel de l'association Handicap International, pour exhorter la France à s'engager contre les bombardements militaires en zones peuplées.
Nuh l'Irakien, Lum Phun la Laotienne, Theresa la Soudanaise, Alvarro le Colombien... Des députés de tous bords ont brandi les portraits de victimes civiles de divers conflits à travers le monde.
Les civils représentent aujourd'hui 90% des victimes de guerres, une augmentation "effrayante", selon l'ONG qui rappelle qu'en 1914-1918 cette proportion avoisinait les 40%.
Les "gueules cassées d'aujourd'hui, c'est 90 civils chaque jour qui sont victimes, mortes ou blessées, des bombardements en zones peuplées", a déclaré à l'AFP le député (LREM) du Rhône, Hubert Julien-Laferrière.
Il s'agit de lancer "un pavé dans la mare" et de créer une mobilisation "transpartisane" dans l'hémicycle, a dit de son côté Sandrine Mörch (LREM, Haute-Garonne).
Handicap International et les parlementaires appellent notamment les autorités françaises à prendre part à un projet de déclaration politique contre les bombardements en zones peuplées mené par 12 pays, dont la Suisse, la Norvège et l'Autriche.
La France ne s'est pour l'instant pas engagée, une absence de positionnement jugée "incompréhensible" par Anne Hery, directrice du plaidoyer pour l'association.
Des parlementaires rassemblés devant l'Assemblée nationale afin d'exhorter la France à s'engager contre les bombardements militaires en zones civiles, à Paris, le 7 novembre 2018
AFP
"Au moment du Forum pour la Paix (conférence internationale prévue du 11 au 13 novembre à Paris, ndlr), tous les regards seront tournés vers Emmanuel Macron pour l'inciter à faire un geste fort pour rejoindre cette déclaration politique", a-t-elle déclaré à l'AFP.
L'association affirme avoir mobilisé 4.500 députés sur le sujet dans huit pays différents, notamment par le lancement de plusieurs pétitions.
Ce rassemblement fait suite à une tribune parue dans le quotidien La Croix dans le courant d'octobre incitant la France à participer aux discussions internationales "pour mettre fin aux bombardements de civils", et signée par quelque 90 parlementaires de différents partis.
Après plusieurs décennies à la télévision, le célèbre animateur de l’émission C’est pas sorcier a conquis les réseaux sociaux et rassemble désormais 4,5 millions de followers tout support confondu. Cette popularité s’explique par un talent singulier : rendre accessible l’inaccessible. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur sa soif d’apprendre et sur un métier unique en son genre.
Les sénateurs ont suivi leur commission des affaires sociales et le gouvernement, en autorisant un transfert de dette de l’Agence centrale de la Sécurité sociale vers la Caisse d’amortissement (Cades), afin d’assurer le financement de la première.
A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.