Des élus PS délaissent la primaire pour soutenir Macron
Une cinquantaine d’élus socialistes du Rhône menés par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb annoncent leur boycott de la primaire de gauche et leur engagement aux côtés d’Emmanuel Macron.

Des élus PS délaissent la primaire pour soutenir Macron

Une cinquantaine d’élus socialistes du Rhône menés par le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb annoncent leur boycott de la primaire de gauche et leur engagement aux côtés d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Nous sommes conscients que ce choix peut surprendre. Nous le faisons toutefois en responsabilité, convaincus que les valeurs que nous portons sont aujourd'hui mieux défendues par un candidat extérieur à la primaire: Emmanuel Macron », affirment les élus locaux socialistes dans leur communiqué à l’intitulé lourd de sens : « les socialistes avec Macron ».

« Chacun sait bien qu'il n'existe aucune chance pour un candidat sorti de la primaire, non seulement de l'emporter, mais même d'être présent au second tour » estiment les signataires reprenant ainsi l’analyse que faisait Emmanuel Macron, il y a quelques semaines, au moment de l’annonce de sa candidature.

Anticipant l’après primaire, les élus pro-Macron appellent « les militants socialistes » et « Français de gauche » à « se retrouver autour d’Emmanuel Macron (…) le 4 février au Palais des Sports de Gerland ». Date du prochain grand meeting du leader d’en Marche ! et où Gérard Collomb assure qu’il y aura « entre 8000 et 10 000 personnes ».

Interrogé su BFM RMC ce mercredi, le sénateur-maire de Lyon considère que si la dynamique en faveur d’Emmanuel Macron se maintient, le retrait de la course à la présidentielle « se fera naturellement ».

Autre figure du PS locale à rejoindre les rangs d’Emmanuel Macron, le sénateur de Moselle, Jean-Pierre Masseret, ancien président de la région Lorraine déclare également à publicsenat.fr « qu’il serait indécent pour ceux qui soutiennent Emmanuel Macron d’aller voter à la primaire ». « Il représente un mouvement progressiste autour duquel s’engagent des hommes et des femmes de gauche, du centre et de droite. Solférino gère la boutique PS comme si on était 50 ans en arrière, mais on ne peut plus enfermer les gens dans des boites » conclut-il.  

 

.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Des élus PS délaissent la primaire pour soutenir Macron
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le