Mardi 2 avril, le Sénat se prononcera par un vote solennel sur le projet de loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral pour les élections provinciales de Nouvelle Calédonie. Mais lors de l’examen des articles, un amendement du rapporteur LR, Philippe Bas, a passablement irrité Gérald Darmanin qui a demandé une seconde délibération du texte.
Des élus PS délaissent la primaire pour soutenir Macron
Par Public Sénat
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« Nous sommes conscients que ce choix peut surprendre. Nous le faisons toutefois en responsabilité, convaincus que les valeurs que nous portons sont aujourd'hui mieux défendues par un candidat extérieur à la primaire: Emmanuel Macron », affirment les élus locaux socialistes dans leur communiqué à l’intitulé lourd de sens : « les socialistes avec Macron ».
« Chacun sait bien qu'il n'existe aucune chance pour un candidat sorti de la primaire, non seulement de l'emporter, mais même d'être présent au second tour » estiment les signataires reprenant ainsi l’analyse que faisait Emmanuel Macron, il y a quelques semaines, au moment de l’annonce de sa candidature.
Anticipant l’après primaire, les élus pro-Macron appellent « les militants socialistes » et « Français de gauche » à « se retrouver autour d’Emmanuel Macron (…) le 4 février au Palais des Sports de Gerland ». Date du prochain grand meeting du leader d’en Marche ! et où Gérard Collomb assure qu’il y aura « entre 8000 et 10 000 personnes ».
Interrogé su BFM RMC ce mercredi, le sénateur-maire de Lyon considère que si la dynamique en faveur d’Emmanuel Macron se maintient, le retrait de la course à la présidentielle « se fera naturellement ».
Autre figure du PS locale à rejoindre les rangs d’Emmanuel Macron, le sénateur de Moselle, Jean-Pierre Masseret, ancien président de la région Lorraine déclare également à publicsenat.fr « qu’il serait indécent pour ceux qui soutiennent Emmanuel Macron d’aller voter à la primaire ». « Il représente un mouvement progressiste autour duquel s’engagent des hommes et des femmes de gauche, du centre et de droite. Solférino gère la boutique PS comme si on était 50 ans en arrière, mais on ne peut plus enfermer les gens dans des boites » conclut-il.
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