Des masques moisis livrés à La Réunion : la revue de presse des territoires

Aujourd’hui, le bilan du coronavirus en France s’élève à 1 100 morts. Un bilan qui prend en compte les décès à l’hôpital.

L’Ardennais : les maisons de retraite craignent le pire

Beaucoup de journaux régionaux sonnent l’alarme sur la situation dans les maisons de retraite. Les maisons de retraite craignent le pire à la Une de l’Ardennais

Le Parisien : déjà 16 décès dans un Ehpad

On parlait hier des 21 décès dans un Ehpad des Vosges, mais beaucoup d’autres établissements sont touchés. Regardez ce titre du Parisien, déjà 16 décès dans un Ehpad du XIIe arrondissement.

La Charente Libre : Angoulême, huit morts à la maison de retraite

Et cette Une de Charente Libre, 8 morts dans la maison de retraite d’Angoulême depuis le début de la crise. Au total il pourrait y avoir 15% de décès dans les maisons de retraite, un chiffre qu’on peut lire dans l’Union de Reims. Et le journal reimois publie le cri d’alarme d’une directrice d’Ehpad dans la Marne, Françoise Desimpel. Elle le dit, si le virus pénètre dans son établissement, “il va à la catastrophe”. Cette directrice est très en colère contre l’agence régionale de santé car elle ne livre pas assez de masques. Des masques qui empêcheraient que le personnel de santé contamine les résidents. 

Le Journal de La Réunion : dépistez-nous !

Des masques on en parle dans le Journal de l’Île de La Réunion. Avec un gros problème sanitaire sur l’île.

L’agence régionale de santé a livré les masques tant attendus aux médecins mais le problème c’est qu’un quart de ces masques FFP2 sont moisis. Ils présentent des taches et des moisissures assez développées. Certains médecins refusent de les porter, ils ne veulent pas attraper de mycose ou d’infection respiratoire. Ils se sont plaints à l’Agence régionale de santé qui leur a répondu que ces masques moisis venaient d’un stock historique de l’île et qu’il fallait les utiliser. On rappelle qu’un masque FFP2 a une date de validité de 5 ans mais on ne sait pas si le stock historique de masques de La Réunion date des commandes de Roselyne Bachelot en 2009 contre la grippe H1N1, c’est-à-dire il y a 11 ans...

Ouest-France : un confinement jusqu’à fin avril  ?

Le confinement pourrait durer jusqu’à la fin du mois d’avril. La question est posée en Une du journal Ouest-France. C’est en tout cas ce que préconise le Conseil scientifique dans son avis rendu public hier soir. On verra si Emmanuel Macron décide de suivre cet avis.

En tout cas pour bien vivre ce confinement, le journal Ouest-France a demandé conseil à un ancien sous-marinier à Brest, vous savez que Brest abrite les sous-marins nucléaires français et que les officiers sont parfois confinés en mer pendant 70 jours. Et cet ancien sous-marinier Christophe Deldique explique qu’il y a 5 règles pour réussir son confinement : organiser son emploi du temps sur la semaine pour bien rythmer ses journées, prendre des repas de qualité pour garder le moral, rester en contact avec ses proches, prendre soin de soi faire du sport, et surtout accepter la situation en restant positif.

Le Dauphiné

Il faut relativiser mais c’est parfois facile à dire, cela dépend des conditions du confinement et le journal le Dauphiné Libéré raconte l’histoire d’une famille de 8 enfants, confinée dans un appartement à Modane, en Savoie. La famille Fournier doit s’armer de patience avec des enfants de 6 mois à 17 ans. Pas de jardin et impossible pour les enfants d’aller jouer au foot avec les copains. Une situation parfois difficile à comprendre pour les ados de la famille. Et puis il faut nourrir toute la famille car le frigo se vide très vite. C’est le père Christophe Fournier qui va faire les courses tout seul, régulièrement. Avec des gants, un masque et du gel pour éviter de contaminer sa famille. Une famille Fournier très courageuse dans cet article du Dauphiné.

Le Maine Libre : la Sarthe pleure Manu Dibango 

On l’a appris hier Le virus a emporté le célèbre saxophoniste Manu Dibango, à l’âge de 86 ans. Et la Sarthe pleure la disparition de Papy Groove, puisque Manu Dibango était très attaché à ce département. À l’âge de 15 ans, il avait quitté son Cameroun pour arriver à Saint-Calais dans la Sarthe. Une commune où il revenait souvent durant sa carrière. Il y a même créé un festival.

On finit cette revue de presse des territoires avec la musique de Manu Dibango pour garder le moral durant ce confinement. À demain.