Des transfuges du PS et du MRC fusionnent pour fonder un nouveau parti
Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et les socialistes ayant quitté le PS dans le sillage d'Emmanuel Maurel ont fondé ce...

Des transfuges du PS et du MRC fusionnent pour fonder un nouveau parti

Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et les socialistes ayant quitté le PS dans le sillage d'Emmanuel Maurel ont fondé ce...
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Le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et les socialistes ayant quitté le PS dans le sillage d'Emmanuel Maurel ont fondé ce week-end à Valence un nouveau parti baptisé Gauche républicaine et socialiste, situé dans l'orbite de la France insoumise.

Les militants du nouveau parti avaient le choix entre quatre noms. 45,5% des 2.538 votants ont choisi Gauche républicaine et socialiste, selon une vidéo diffusée dimanche.

Dans son discours de clôture, le député européen Emmanuel Maurel a plaidé pour le rassemblement de la gauche, et pour cela "il faut clarifier": "Aucune ambiguïté envers le macronisme", a prôné M. Maurel, en fustigeant "une verticalité grotesque", le "retour des barbouzeries", "une scandaleuse politique diplomatique" et un "hold-up sur les plus pauvres, les retraités".

"Aucune ambiguïté" non plus "envers ceux qui contestent le macronisme": "On ne finasse pas, on n'hésite pas, on soutient pleinement" les "gilets jaunes", dont les revendications - "égalité fiscale, justice sociale, approfondissement démocratique, renforcement des services publics" - "sont les nôtres".

Poursuivant son dialogue avec ses anciens camarades socialistes, M. Maurel a critiqué ceux qui "expliquent des trémolos dans la voix qu'il faut rassembler la gauche mais qui commencent déjà par excommunier le premier parti de gauche", la France insoumise.

"Poser comme préalable à l'union de la gauche que c'est la gauche non mélenchoniste, ça sera sans nous", a-t-il insisté.

"Nous ne sommes pas là pour aider à ressusciter le centre gauche ou à inventer un improbable cartel d'appareils qui ont peur pour leur survie. Nous sommes là pour changer le monde (...) alors assez de tartufferie", a affirmé M. Maurel, dans une allusion aux efforts du PS et de Place publique pour rassembler la gauche non-mélenchoniste en vue des élections européennes du 26 mai.

"Vous cherchez une liste de rassemblement. Une liste où il y a des socialistes, des gens du MRC, un député écologique sortant (Sergio Coronado, ndlr), menée par une fille qui n'est même pas trentenaire, engagée dans des combats incroyables contre l'évasion fiscale (Manon Aubry, ndlr), eh bien ! cette liste de rassemblement elle existe, c'est celle de Maintenant le peuple", a lancé M. Maurel, qui figure en bonne place dans cette liste.

Environ 400 personnes ont participé à ces rencontres. Parmi les représentants des partis invités, Sarah Legrain (Parti de gauche), Cécile Cukierman (PCF) et Younous Omarjee (LFI).

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