« Dès une attaque sur un centimètre carré de l’Otan, l’Otan réagira », déclare Charles Michel
Invité d’Audition Publique ce 28 mars, le président du Conseil européen a fait savoir qu’il ne fallait « passer le moindre doute » quant à une réaction de l’Otan dans l’hypothèse où un missile russe venait à s’écraser sur le territoire d’un membre de l’alliance Atlantique Nord.

« Dès une attaque sur un centimètre carré de l’Otan, l’Otan réagira », déclare Charles Michel

Invité d’Audition Publique ce 28 mars, le président du Conseil européen a fait savoir qu’il ne fallait « passer le moindre doute » quant à une réaction de l’Otan dans l’hypothèse où un missile russe venait à s’écraser sur le territoire d’un membre de l’alliance Atlantique Nord.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L’article 5 de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) est un « devoir sacré ». Ainsi l’a rappelé Joe Biden, le président américain à Varsovie en fin de semaine dernière, au sujet de cette clause. Toute attaque contre un pays membre sera considérée comme une attaque contre tous les membres de l’alliance. Pour Charles Michel, président du Conseil européen invité d’Audition Publique ce 28 mars (Public Sénat / LCP-AN / Le Figaro Live), la doctrine d’intervention est claire. Et elle sera valable même dans l’hypothèse où un missile russe tombe à quelques kilomètres du tracé d’une frontière, à l’intérieur du territoire polonais par exemple. « Dès lors qu’il y a une attaque sur un centimètre carré de l’Otan, l’Otan réagira. Je suis extrêmement ferme par rapport à cela, et extrêmement convaincu qu’il n’y aura pas l’ombre d’une hésitation. »

Le rappel américain, qui a suivi le sommet de l’Otan, du G7 et de l’UE jeudi, était donc bienvenu. « C’est important, on ne peut pas laisser le moindre doute, la moindre ambiguïté. Ça veut dire que chaque centimètre carré de l’espace aérien ou terrestre de l’Otan sera défendu bec et ongles, avec toute la puissance de l’Otan », a ajouté l’ancien Premier ministre belge.

Interrogé sur l’éventualité de l’usage d’armes chimiques en Ukraine, Charles Michel a considéré que cet acte serait d’une « gravité absolument inouïe ». « Je pense que si à un moment donné des lignes rouges sont exprimées, si on veut être crédibles, il faut qu’il y ait des conséquences si ces lignes rouges sont franchies », a-t-il estimé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

« Dès une attaque sur un centimètre carré de l’Otan, l’Otan réagira », déclare Charles Michel
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le