L'ex-ministre de Jacques Chirac, Lucette Michaux-Chevry, sa fille Marie-Luce Penchard, ex-ministre des Outre-mer sous Nicolas Sarkozy et son petit-fils, Alexandre Penchard ont été placés en garde à vue mardi à Pointe-à-Pitre dans le cadre d'une affaire de détournement de fonds présumé, selon la police judiciaire.
Ils ont été entendus sur commission rogatoire d'un juge d'instruction dans le cadre d'une enquête du parquet national financier, a indiqué la direction interrégionale de la police judiciaire de Guadeloupe à l'AFP, confirmant une information parue dans des médias locaux.
Les trois personnes ont été remises en liberté à l'issue de leur garde à vue.
Marie-Luce Penchard à l'Elysée, le 27 juin 2018 à Paris
AFP/Archives
Les soupçons concernent les conditions de réalisation de travaux d'ordre privé de ces trois personnalités, à leurs domiciles personnels mais aussi dans des locaux du mouvement politique de Marie-Luce Penchard.
Il pourrait s'agir, selon les médias locaux, d'une entente permettant aux entreprises de travaux d'obtenir des marchés publics à Basse-Terre, dont Marie-Luce Penchard est l'actuelle maire, et la communauté d'agglomération du Sud-Basse-Terre, présidée par Mme Michaux-Chevry.
Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes au Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.
Alors que la France connaît une vague de chaleur historique, le nombre de décès liés à la canicule reste incertain. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas estime qu’il est trop tôt pour faire un bilan et défend l’action du gouvernement pour s’adapter au réchauffement climatique.
Le sénateur PS Jean-Claude Tissot s’est étonné, lors des questions au gouvernement ce 2 juillet, de l’absence de prise de position du ministre de la Santé sur la proposition de loi visant à lever des contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur.
Alors que s’ouvre à l’Elysée le « sommet pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie », qui remet loyalistes et indépendantistes autour de la table, le sénateur loyaliste Georges Naturel espère qu’il en sortira « une feuille de route pour les 10-15 ans à venir » pour « reconstruire la Nouvelle-Calédonie, en faisant évoluer les compétences actuelles ».