Par Public Sénat
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« Nous étions 78 lundi. Nous sommes 77 mardi (…) Didier Guillaume a décidé de nous quitter c’est son choix personnel. Je le respecte. Ça n’aurait pas été mon choix » (…) Je lui garde toute mon amitié ». Interrogé par Public Sénat, le président du groupe PS au Sénat, Patrick Kanner a réagi au départ de son successeur, Didier Guillaume qui a rejoint, cette semaine, le groupe RDSE (voir notre article).
Pour autant, Patrick Kanner ne considère pas que le départ de son prédécesseur puisse en entraîner d’autres. « Il y a des amitiés auprès de Didier Guillaume son retour n’est pas passé inaperçu et dans ce cadre-là, c’est vrai qu’il y a eu des contacts, des rendez-vous, des rencontres… Moi, j’ai fait mon travail de président de groupe, au moment où je vous parle, nous restons 77 au groupe socialiste » a-t-il conclu.
Interrogé au sujet des prochaines municipales, le sénateur du Nord ne s’interdit pas d’être candidat à la mairie de Lille. « Je ne le sais pas encore mais je ne l’écarte pas, en fonction de la situation politique du moment. Ce sera à discuter avec le maire de Lille quand elle le souhaitera ». Le message est lancé à Martine Aubry.
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Ce jeudi 25 avril, le président de la République prononcera un discours sur l’Europe à la Sorbonne, sept ans après une première prise de parole. Une façon de relancer la liste de Valérie Hayer, qui décroche dans les sondages ? L’Élysée dément, affirmant que ce discours n’aura « rien à voir avec un meeting politique ».
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En déplacement à Sceaux ce mardi dans une maison France Services, quelques minutes seulement après avoir présidé le 8e comité interministériel de la Transformation publique, le Premier ministre a annoncé le déploiement massif de l’intelligence artificielle dans les services publics, ainsi que la simplification des démarches. Objectif ? Que « l’Etat soit à la hauteur des attentes des Français ».
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Emmanuel Macron tient jeudi à la Sorbonne un discours sur l’Europe. Si c’est le chef de l’Etat qui s’exprime officiellement pour « donner une vision », il s’agit aussi de pousser son camp, alors que la liste de la majorité patine dans les sondages. Mais il n’y a « pas un chevalier blanc qui va porter la campagne. Ce n’est pas Valérie Hayer toute seule et ce ne sera même pas Emmanuel Macron tout seul », prévient la porte-parole de la liste, Nathalie Loiseau, qui défend l’idée d’« un collectif ».
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Alors que la liste menée par Jordan Bardella (31.5%) devance de plus de 14 points la liste Renaissance, menée par Valérie Hayer (17%), selon le dernier sondage IFOP-Fiducial pour LCI, le Figaro et Sud-Radio, le parti de Marine Le Pen, mise désormais sur l’électorat âgé, traditionnellement très mobilisé pour les élections intermédiaires. Désormais deuxième force politique chez les plus de 65 ans (le RN conquiert 24% de cet électorat, 7 points de moins que Renaissance), la stratégie semble porter ses fruits. Décryptage avec le politologue Pascal Perrineau, professeur émérite à Sciences Po Paris et récent auteur de l’ouvrage Le Goût de la politique : Un observateur passionné de la Ve République, aux éditions Odile Jacob.
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