Duel Macron/Le Pen : ce qu’il faut retenir du débat de l’entre-deux-tours

Duel Macron/Le Pen : ce qu’il faut retenir du débat de l’entre-deux-tours

Pouvoir d’achat, sécurité, Russie, environnement, laïcité… Retrouvez tous les temps forts du débat présidentiel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
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Marine Le Pen et Emmanuel Macron se sont retrouvés pour la deuxième fois en 5 ans pour le débat décisif de l’entre-deux tours. Revivez ce moment incontournable de l’élection présidentielle.

 

En direct

  • 23h48 : Marine Le Pen candidate du « bon sens »

Pour sa conclusion, la candidate du RN s’est posée en candidate du bon sens. Utilisant l’anaphore, Marine Le Pen souhaite rétablir « le bon sens dans la gestion publique, le bon sens pour aider les plus vulnérables »

  • 23h45 : Emmanuel Macron : « La protection de l’enfance sera au cœur des 5 années qui viennent »

Pour la conclusion du débat, les candidats avaient carte blanche. Emmanuel Macron a opposé à Marine Le Pen que cette élection revenait à un « référendum contre l’Union européenne, un référendum pour ou contre l’ambition écologique, un référendum pour ou contre la laïcité et la fraternité dans la République « Le Président candidat a dit par ailleurs souhaiter mettre » la protection de l’enfance au cœur des 5 années qui viennent.

  • 23h37. Révision de la Constitution : « Je passerai par l’article 11 », confirme Marine Le Pen

Le dernier thème du débat a porté sur la question institutionnelle. Référendum ? Proportionnelle ? Septennat ? C’est d’abord Emmanuel Macron qui s’est attaqué à cette question. « J’ai échoué à faire la révision constitutionnelle. Je n’ai pas eu l’accord (du Parlement) », a-t-il reconnu rappelant que la moitié de son quinquennat s’est déroulée sous la crise sanitaire.

En ce qui concerne le référendum, le président sortant assure y être attaché « et si nous étions amenés à changer notre organisation en Europe parce qu’elle sera à refonder après la guerre, c’est évident, le référendum, pour moi, sera l’option retenue », a-t-il indiqué.

Attaché « au respect de la Constitution », le président sortant a rappelé qu’il était favorable à un scrutin à la proportionnelle à l’Assemblée nationale. Durant son quinquennat, Emmanuel Macron a surtout relevé une volonté de « changement de pratiques démocratiques » de la part de ses concitoyens.

« Moi, ce que je souhaite, c’est une renaissance démocratique », a martelé Marine Le Pen. La candidate RN entend notamment remettre le référendum au cœur de la Vème République, en abaissant le seuil de déclenchement du Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) à 500 000 signatures, afin que celui-ci devienne « un outil de gouvernement » comme un autre. Le problème, c’est que nombre de constitutionnalistes estiment que la procédure qu’elle envisage pour réviser la Constitution serait censurée par le Conseil constitutionnel (voir notre article).

Accusant Emmanuel Macron d’avoir provoqué « la désunion » des Français, la candidate veut « recoudre la démocratie française », par la mise en place de la proportionnelle et du RIC. Pour ce faire, elle entend réformer la Constitution, à la fois pour approfondir le rôle du référendum, et pour en changer le contenu sur certains sujets comme l’immigration. « Je passerai l’article 11, je le dis très clairement. Comme le général de Gaulle en 1962. Le seul souverain, c’est le peuple, ce n’est pas le Conseil constitutionnel », a-t-elle martelé. Or, l’article 11 qui prévoit la possibilité de convoquer des référendums sur « tout projet de loi portant sur l’organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la Nation et aux services publics qui y concourent. », ne permet pas de réviser la Constitution.

« Vous proposez de ne pas respecter la Constitution française sans passer par l’Assemblée nationale », a relevé Emmanuel Macron.

  • 23h20 : Interdiction du voile. « Vous allez créer la guerre civile », prévient Emmanuel Macron

Autre point fort du débat d’entre deux tours, la laïcité, a révélé une fois de plus, l’antagonisme entre les deux candidats. Marine Le Pen dont la proposition choc consiste à interdire le voile dans l’espace public a tenu à rappeler aux musulmans, qu’elle « ne menait pas de guerre contre leur religion ».

« Je considère que c’est défendre la République, défendre l’égalité entre les femmes et les hommes, défendre la laïcité, que de s’opposer aux islamistes par une loi qui ne vise qu’eux », a-t-elle justifié.

Emmanuel Macron a pointé la « confusion » faite par son adversaire entre « une religion » et une « idéologie ». « Parce que vous ne pouvez pas expliquer qu’une loi qui interdit le voile dans l’espace public est une loi contre l’islamisme radical ». « Et bien si », assure la députée.

« Vous allez créer la guerre civile si vous faites ça […] La France patrie des lumières serait le premier pays au monde à interdire les signes religieux dans l’espace public », a dénoncé Emmanuel Macron.

  • 23h18 : Petite pause détente entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen

Alors que le débat se porte sur la laïcité, Emmanuel Macron lance à Marine Le Pen : « Nous sommes beaucoup plus disciplinés qu’il y a 5 ans », en référence au précédent débat de 2017. Marine Le Pen : « On a vieillit ! » « Vous cela ne se voit pas. Je crains que moi ça se voit un peu plus », lui répond Emmanuel Macron.

  • 23h11.Sécurité : Marine Le Pen dénonce le « laxisme », Emmanuel Macron, son « bilan »

Avec le pouvoir d’achat, la sécurité est le thème de prédilection de la candidate RN, « des demandes parfaitement légitimes des Français », a-t-elle appuyé.

Sans surprise, Marine Le Pen parle d’ensauvagement et de laxisme pour qualifier le bilan du quinquennat en matière de la sécurité. Parmi les axes forts de son programme figure la présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, la fin des aménagements de peine.

« Durant ce quinquennat, j’ai tenu mes engagements », assure de son côté Emmanuel Macron. Le président-candidat évoque en particulier « plus d’une trentaine d’attentats déjoués, sa politique de lutte contre les féminicides, la création de 10 000 postes dans la police et la gendarmerie et le renforcement des moyens de la justice.

  • 22h50 : Emmanuel Macron veut « aller au bout » de sa réforme de l’Ecole, Marine Le Pen veut revenir dessus

Le Président de la République a rappelé son bilan et veut aller « au bout » du dédoublement des classes de CP-CE1 en REP et REP + et de la revalorisation, tout en proposant de « continuer à investir sur notre école, en remettant les mathématiques jusqu’au baccalauréat » et de permettre « partout où c’est nécessaire de dédoubler [les classes de 6ème et de 2nd]. » Emmanuel Macron veut aussi « aider à l’orientation dès la 5ème » car « c’est un des drames qu’a notre jeunesse aujourd’hui. »


« La réforme que vous proposez est une réforme qui consiste à payer les professeurs en fonction des résultats de leurs élèves. Je ne sais pas si c’est McKinsey qui a proposé cela », lui a répondu Marine Le Pen.

« La jeunesse française a tellement souffert », poursuit la candidate du Rassemblement national, qui propose « la gratuité aux heures creuses des trains pour les 18-25 ans », qui ont vu leurs diplômes « dévalorisés » par le confinement. Marine Le Pen veut aussi « refaire du baccalauréat un diplôme national » et « insister sur les savoirs fondamentaux au primaire. »

  • 22h22 : « Climatosceptique » vs « climato hypocrite »

L’écologie et la lutte contre le réchauffement climatique ont été un autre terrain d’opposition entre les deux candidats. Emmanuel Macron a taxé son adversaire d’être « climatosceptique », Marine Le Pen lui a rétorqué qu’il était « climato hypocrite ».

« C’est le modèle économique fondé sur le libre-échange qui est responsable d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre », a d’abord dénoncé Marine Le Pen qui rappelle que son projet est fondé « autour du localisme, de la relocalisation des productions […] que l’on puisse avoir des produits français dans les cantines collectives », a-t-elle pris comme exemple. Elle insiste aussi sur les conséquences de ce libre-échange sur la souffrance animale.

Programme de Marine Le Pen a porté de main, Emmanuel Macron en a profité pour dénoncer « l’incohérence » de la candidate RN. « Nos importations qui nous posent […] le plus de problèmes en matière de bilan carbone, ce sont les hydrocarbures. Et vous, vous proposez de baisser la TVA sur ces derniers. Votre programme n’a ni queue ni tête », a-t-il attaqué en accusant Marine Le Pen d’être « climatosceptique ».

« Je ne suis absolument pas climatosceptique, mais vous, vous êtes un peu climato-hypocrite », lui répond Marine Le Pen l’accusant à son tour « d’être le pire de l’écologie punitive » et d’avoir changé de pied sur le nucléaire entre le début et la fin de son mandat.

« Votre stratégie du tout nucléaire, elle n’est pas possible », objecte alors le président sortant. « Il faut faire le : en même temps. C’est pourquoi j’ai décidé un programme de nouvelles tranches d’EPR et « d’investir dans le renouvelable. Vous, votre projet c’est de démanteler les éoliennes, ce qui coûte un argent fou ! »

« Je crois que vous voulez en mettre partout (des éoliennes), sauf en face du Touquet », Celles que je démantèlerais, ce sont celles qui représentent un trouble anormal du voisinage », persiste Marine Le Pen.

 

  • 22H10 : que faire face à la situation dans les Ehpad ?

Sur les Ehpad, Marine Le Pen veut « contrôler », « imposer un nombre minimum de personnel » et « exiger que les Ehpad aient un médecin coordinateur et une infirmière 24h sur 24h. » La candidate du RN prône « un modèle mutualiste […] à côté des Ehpad publics, pour investir les familles dans la gestion de ces structures. »

Emmanuel Macron rappelle, lui, que « l’immense majorité de nos compatriotes veulent pouvoir vieillir chez eux » et entend donc « les aider à aménager leur logement » avec le dispositif « MaPrimeAdapt’. » De même, le Président sortant veut « pouvoir aider ces aides à domicile, qui, pour beaucoup, travaillent sous le salaire minimum » en leur « donnant un service complet pour bien s’occuper des personnes âgées chez elles […] parce que ce n'est pas vrai qu’on fait la toilette le matin en une demi-heure, ce n’est pas possible. »

  • 21h55 : « Vous êtes le président qui a créé 600 milliards d’euros de dette supplémentaire » lance Marine Le Pen

« Vous êtes le président qui a créé 600 milliards d’euros de dette supplémentaire en 5 ans, dont 2/3 n’ont rien à voir avec le covid », a lancé Marine Le Pen après qu’Emmanuel Macron a justifié sa réforme des retraites par des besoins de financement. « Je connais le numéro par cœur. Vous mélangez tout », lui a rétorqué Emmanuel Macron avant de rétorquer : « On a baissé le déficit les premières années du quinquennat. Les 600 milliards, c’est 200 milliards de l’Etat et le reste c’est de la Sécu et les collectivités locales, parce que comme les gens qui ne pouvaient pas travailler, on n’a pas prélevé leurs cotisations. »

Et le Président de la République d’ajouter : « Le quoi qu’il en coûte, vous avez voté contre. Vous auriez fait quoi ? » La candidate du Rassemblement national lui a répondu qu’en termes de baisse d’impôts Emmanuel Macron « pens [ait] souvent aux gros mais pas aux petits. » « J’assume totalement les 600 milliards de dette » a réaffirmé Emmanuel Macron, qui s’est étonné que Marine Le Pen ait « l’outrecuidance de dire que nous aidons les grands groupes », avant d’ajouter : « Ce n’est pas Gérard Majax ce soir Madame Le Pen », du nom du prestidigitateur français.

  • 21h50 : Retraites : Entre 60 et 62 ans en fonction de l’âge d’entrée dans la vie active vs 65 ans avec prise en compte de la pénibilité

 

Marine Le Pen a qualifié la proposition d’un âge légal de départ à la retraite « d’injustice insupportable. » Elle a défendu un âge légal de départ à la retraite entre 60 et 62 ans selon la date d’entrée dans la vie active.

Emmanuel Macron a développé son projet de réforme, la « seule manière de financer » le système en travaillant « progressivement plus. » D’après lui, la prise en compte de la pénibilité « à négocier avec les entreprises », est plus juste que la prise en compte de l’âge d’entrée dans la vie active.

  • 21h41 : Emmanuel Macron « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie »

Premier temps fort de ce débat d’entre deux tours. Emmanuel Macron est passé à l’offensive au détour d’une question sur la position française vis-à-vis de la Russie. Le président sortant a mis en doute le soutien appuyé de Marine Le Pen envers le peuple ukrainien et lui a rappelé qu’elle était « l’une des premières responsables politiques à avoir reconnu l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014 ». « Vous l’avez fait pourquoi ? Parce que vous dépendez du pouvoir russe », a-t-il asséné.

Le chef de l’Etat a rappelé le prêt souscrit par le FN en 2015 auprès d’une banque russe proche du Kremlin. « Vous parlez à votre banquier quand vous parlez de la Russie ».

« C’est faux », a répété à plusieurs reprises, Marine Le Pen pour sa défense. « Je suis une patriote et je l’ai démontré toute ma vie ». La candidate a souligné les visites officielles de Vladimir Poutine à l’Elysée et Brégançon sous le quinquennat de son adversaire. Marine Le Pen explique aussi que si elle a été obligée d’aller souscrire un prêt à l’étranger « c’est parce qu’aucune banque française n’a voulu m’accorder un prêt ».

« Nous sommes un parti pauvre et ce n’est pas déshonorant », ajoute-t-elle. « Je n’ai jamais dit que c’était déshonorant. Mais le problème, c’est que ça crée une dépendance », a répliqué Emmanuel Macron.

  • 21h40 : Emmanuel Macron attaque Marine Le Pen sur ses relations avec la Russie

  • 21h35 : Marine Le Pen exprime sa « solidarité absolue avec le peuple ukrainien »

Le débat se poursuit avec l’actualité internationale et plus particulièrement sur la guerre en Ukraine. Marine Le Pen exprime sa « solidarité absolue avec le peuple ukrainien ». Si elle salue les sanctions prises à l’encontre de la Russie, elle s’oppose fermement à l’arrêt de l’importation du gaz et du pétrole russes. « On ne peut pas se faire hara-kiri. »

  • 21h18 : passe d’armes sur les primes et les salaires

Le grand axe développé par Marine Le Pen, c’est une baisse des taxes, « mesure pérenne », et notamment de la TVA sur l’énergie, de 20 % à 5,5 %, afin de « rendre 12 milliards aux Français. » La candidate du Rassemblement national propose de financer la mesure par « des économies sur des dépenses dispendieuses ou nocives ou de l’argent qui s’enfuit sans que personne ne s’y attaque de manière sérieuse. » Emmanuel Macron lui a rétorqué que la baisse de la TVA n’était pas efficace, car très dispendieuse et non-ciblée : « Votre baisse de la TVA va aller aux distributeurs. Vous et moi on n’a pas besoin de payer 0 % de TVA, le chèque et plus adapté parce que la baisse de TVA n’est pas ciblée, elle va profiter à des gens comme nous quatre [les deux candidats et Gilles Bouleau et Léa Salamé], qui n’en avons pas besoin. »

Emmanuel Macron a défendu son « bouclier » tarifaire sur l’énergie, « deux fois plus efficace que la baisse de la TVA. » Il a aussi assumé des mesures « de crise » et non « pérenne. » Marine Le Pen a affirmé ne pas être opposée à cette mesure de blocage des prix, alors qu’Emmanuel Macron lui rétorquait qu’elle n’avait pas voté pour « en tant que députée de la République. »

Le Président de la République a réitéré sa proposition sur les « dividendes salariés » qui voudrait inciter au versement d’une prime sans cotisations patronales et nette d’impôts, allant jusqu’à 6000 euros. Il a aussi critiqué la proposition de Marine Le Pen d’exempter les hausses de salaires de cotisations patronales « subséquentes » jusqu’à 10 % et 3 SMIC : « Vous n’administrez pas les salaires. J’assume que la prime a une part d’aléa qui dépend de l’année, mais ce que vous dites est aussi aléatoire. Je ne voudrais pas que celles et ceux qui nous écoutent pensent que leurs salaires vont augmenter de 10 % avec vous. »

« Vous n’administrez pas les primes », lui a répondu Marine Le Pen, en critiquant une approche par la prime et pas les salaires : « Lorsque nos concitoyens veulent contracter un prêt auprès d’une banque ou louer un appartement, on leur demande leur salaire. Les banquiers ou les propriétaires se moquent des primes parce qu’un coup vous l’aurez, un coup vous ne l’aurez pas. »

  • 21h02. Emmanuel Macron : « Nous devons devenir une grande nation écologique du 20ème siècle »

Le président sortant a présenté son projet pour un éventuel second mandat. Rappelant les différentes crises traversées par le pays. « Nous devons rendre notre pays plus indépendant et plus fort, par l’économie, la recherche, le travail », en tire-t-il comme enseignement. Il cite « deux immenses chantiers » à venir : l’école et la santé. Enfin, il indique vouloir faire de la France « une grande nation écologique du XXème siècle ».

21H01 Marine Le Pen : « Je serai la présidente de la concorde restaurée entre les Français »

Pour ses quelques mots d’introduction, Marine Le Pen s’est présentée comme la candidate du peuple. Un peuple qu’elle dit avoir « vu souffrir » ces 5 dernières années. « Je serai la présidente du quotidien, de la valeur travail, de l’école […] « Mais surtout je serai la présidente de la concorde restaurée entre les Français […] de la fraternité nationale », a-t-elle appuyé.

21h00 Faux départ pour Marine Le Pen

Première à prendre la parole, Marine Le Pen a fait un faux départ pour son deuxième débat d’entre deux tours en présentant les grandes lignes de son projet pendant la musique du générique. De quoi faire sourire la candidate et Emmanuel Macron aussi.

  • 20h50 : Richard Ferrand (LREM) interviewé devant le studio à La Plaine Saint-Denis

  • 20h40 : David Rachline (RN) avant le débat

  • Peu avant 20h00 : l’arrivée des deux adversaires à la Plaine Saint Denis pour le débat de l’entre-deux-tours : Marine Le Pen et Emmanuel Macron

 

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