Dotations aux collectivités : Edouard Philippe dénonce « une petite dose de mauvaise foi »
Le Premier ministre s’est exprimé sur les « contrats de confiance » budgétaires qui vont se nouer entre l’État et les 319 plus grandes collectivités locales de France.

Dotations aux collectivités : Edouard Philippe dénonce « une petite dose de mauvaise foi »

Le Premier ministre s’est exprimé sur les « contrats de confiance » budgétaires qui vont se nouer entre l’État et les 319 plus grandes collectivités locales de France.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier ministre Édouard Philippe a défendu sur Public Sénat, à l’issue de la séance des questions au gouvernement, son mécanisme des « contrats de confiance ». Un mécanisme contractuel qui va être négocié dans le cadre de la Conférence des territoires, entre l’État et les grandes collectivités, avec une logique : assurer le versement complet des dotations en cas de bonne gestion budgétaire.

« C’est beaucoup plus intelligent que la baisse au rabot des dotations globales de fonctionnement qui a été la norme pendant très longtemps », considère le Premier ministre, qui vante un système « plus responsabilisant ».

Édouard Philippe a notamment relevé « la petite dose de mauvaise foi » de la part de certains élus locaux :

« Évidemment, comme c’est neuf, cela suscite la surprise, parfois l’incompréhension, et parfois – allez, disons-le – une petite dose de mauvaise foi. Heureusement, rarement, mais parfois. Notamment chez ceux qui militaient pour qu’on puisse mettre en place ce dispositif. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Dotations aux collectivités : Edouard Philippe dénonce « une petite dose de mauvaise foi »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le