Ecole nationale de la magistrature : Éric Dupond-Moretti propose une avocate à sa tête
Lors d’une conférence de presse, ce lundi, le ministre de la Justice a proposé la nomination de Nathalie Roret, avocate pénaliste, à la tête de l’École nationale de la magistrature. Une première.

Ecole nationale de la magistrature : Éric Dupond-Moretti propose une avocate à sa tête

Lors d’une conférence de presse, ce lundi, le ministre de la Justice a proposé la nomination de Nathalie Roret, avocate pénaliste, à la tête de l’École nationale de la magistrature. Une première.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Quatre jours après avoir ordonné une enquête administrative sur trois magistrats du parquet national financier, Éric-Dupond-Moretti a annoncé qu’il proposait la nomination d’une femme non-magistrate à la tête de l’École nationale de la magistrature (ENM) : Maitre Nathalie Roret, actuelle vice-bâtonnière du barreau de Paris. Une première pour cette institution crée en 1958.

Avocate pénaliste, elle a prêté serment en 1989 et est membre du comité d'éthique du Barreau de Paris depuis 2015 et vice-bâtonnière depuis 2020.

« La richesse de son parcours (...) son engagement aux côtés des justiciables, notamment dans le domaine de la médiation, sont le garant des qualités qu'elle exprimera à la tête de cette école », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse, place Vendôme.

Le garde des Sceaux a confirmé qu’il n’aurait « pas le temps d'opérer une refonte totale » de l'ENM ». Une institution qu’il voulait voir disparaître, il y a peu.  « Mais je ne renonce certainement pas à ouvrir davantage cette école. L'ouverture c'est d'abord rompre avec des traditions surannées, c'est rompre avec la tentation du vase clos et de l'entre-soi, c'est vouloir réfléchir et débattre autrement qu'entre pairs » a-t-il fait valoir.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le