Election LR: Aubert veut en finir avec le “parti unique”

Election LR: Aubert veut en finir avec le “parti unique”

Le candidat "de la droite populaire des campagnes" à la présidence des Républicains Julien Aubert veut en finir avec le "parti...
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Le candidat "de la droite populaire des campagnes" à la présidence des Républicains Julien Aubert veut en finir avec le "parti unique" et préconise la "création de deux mouvements réunis en une confédération", ainsi que la suppression de la primaire.

"Nous devons évoluer, nous organiser différemment, plaide le député du Vaucluse dans un entretien au Figaro publié lundi. Je suis pour la fin du parti unique. À la place, je préconise la création de deux mouvements réunis en une confédération, un d'une droite populaire et l'autre d'une droite plus modérée".

"Une fois ces deux lignes claires établies, charge à nous de trouver un candidat commun à la présidentielle, susceptible de dépasser les partis et d’être représentatif des adhérents de ces deux France", ajoute-t-il.

M. Aubert estime que grâce à cette solution, "très gaulliste", "cette droite populaire nous permettra de revenir à une matrice qui a existé par le passé, avec une réelle vision sociale compatible avec les autres sensibilités des Républicains".

"J'ai dans mes soutiens pour la présidence du parti Gérard Longuet et Claude Goasguen, qui représentent tous deux la droite libérale des villes, alors que je suis de la droite populaire des campagnes. Si j’arrive à le faire, c'est que c'est possible", argumente-t-il.

Comme son concurrent Guillaume Larrivé, Julien Aubert veut supprimer la primaire pour désigner le candidat à la présidentielle de 2022 en la remplaçant soit par "un système d’élection directe par les seuls sympathisants et adhérents, avec un vrai statut du sympathisant", soit par "la création d’un collège électoral composé des conseillers nationaux et des élus locaux LR à jour de cotisation".

Encore traumatisés par leur déroute aux élections européennes, Les Républicains préparent leur élection interne du 12 octobre, avec trois candidats en lice: Christian Jacob, député de Seine-et-Marne, donné favori, Guillaume Larrivé, député de l'Yonne, et Julien Aubert.

"Christian Jacob et moi avons des profils et des projets différents. Son modèle, c'est Jacques Chirac; le mien c'est Philippe Séguin et Charles Pasqua", résume le député du Vaucluse dans un autre entretien, aux Echos.

Tout rapprochement avec Marine Le Pen ou Marion Maréchal "est évidemment exclu", assure-t-il, en appelant la droite à "redevenir elle-même".

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