Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Emmanuel Macron « a tué » le bac, selon Pierre Ouzoulias
Par Public Sénat
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Dimanche, le président de la République a déclaré, suite au refus de certains enseignants de communiquer des notes de copies du bac, qu’« on ne [pouvait] pas prendre nos enfants et leurs familles en otage ».
« Il faudrait remettre les choses à l’endroit » réagit Pierre Ouzoulias, sénateur communiste des Hauts-de-Seine, au micro de Public Sénat. « Il y avait avant, le baccalauréat qui était un examen national et anonyme. Et aujourd’hui, c’est Monsieur Macron, le président de la République, qui l’a remplacé par un concours qui s’appelle Parcourssup. Donc que le même vienne défendre aujourd’hui, le baccalauréat, c’est surprenant alors qu’il l’a tué. »
Et il ajoute : « Moi, je regrette en tant que parlementaire, que ni la réforme du bac, ni la réforme du lycée, ne nous aient été présentées au Parlement. Monsieur Blanquer suit sa feuille de route de façon autoritaire, sans écouter. Et sans aucune concertation (…) Ce que je constate sur le terrain, c’est qu’il y a un immense désarroi des familles, notamment par rapport à la réforme de la classe de terminale et du bac. [Elles] se rendent compte sur le terrain, que ce qui est en train de se préparer n’a rien à voir avec ce que le gouvernement leur avait annoncé. »