Emplois fictifs: Sylvie Goulard blanchie par le Parlement européen
La candidate de la France pour siéger à la Commission européenne, Sylvie Goulard, a été blanchie par le Parlement européen dans...

Emplois fictifs: Sylvie Goulard blanchie par le Parlement européen

La candidate de la France pour siéger à la Commission européenne, Sylvie Goulard, a été blanchie par le Parlement européen dans...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La candidate de la France pour siéger à la Commission européenne, Sylvie Goulard, a été blanchie par le Parlement européen dans le cadre d'une affaire d'emplois fictifs présumés, a indiqué vendredi le service du presse du Parlement européen.

"Le cas au Parlement européen est clos. Il y a des irrégularités administratives mineures notées, non systématiques et non intentionnelles. Le remboursement lié à cette affaire a été effectué", a déclaré une porte-parole du Parlement européen, interrogée par l'AFP.

La désignation mercredi de Mme Goulard, par le président Emmanuel Macron, pour occuper le poste de la France à la Commission, avait provoqué quelques grincements de dents en raison de son implication présumée dans une affaire d'emplois fictifs d'assistants des eurodéputés du parti Modem.

Mme Goulard, spécialiste de l'UE aux compétences reconnues et eurodéputée centriste de 2009 à 2017, avait dû quitter son poste de ministre des Armées un mois à peine après sa nomination en 2017, en même temps que les centristes François Bayrou et Marielle de Sarnez.

Dans un entretien vendredi matin sur la chaîne BFM TV, la Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin, avait affirmé que le Parlement européen avait blanchi Mme Goulard après une "enquête interne".

"Le Parlement européen, pendant deux ans, a lui-même regardé ce qui s'était passé et a conclu qu'il n'y avait pas d'informations amenant à penser qu'elle n'avait pas fait les choses selon les règles", avait dit Mme de Montchalin.

L'enquête judiciaire française sur ce dossier se poursuit néanmoins où des anciens assistants parlementaires et quelques eurodéputés ont été auditionnés.

A ce jour, Sylvie Goulard n'a pas été convoquée. Il semble aujourd'hui, selon une source proche du dossier en France, qu'elle ne soit pas la plus impliquée parmi les six parlementaires visés dans l'affaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le

France Macron
5min

Politique

« Demain soir, si tout va bien, Alfred Dreyfus sera général » : le Sénat s’apprête à voter un « texte très symbolique », malgré quelques difficultés…

Les sénateurs examinent ce jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal élevant à titre posthume Alfred Dreyfus au grade de général de brigade. Les sénateurs PS, qui ont déposé un texte identique via Patrick Kanner, ont repris à leur compte le texte de l’ancien premier ministre pour lui permettre d’aller au bout, malgré les « réserves », voire l’opposition « d’Emmanuel Macron », selon le patron des sénateurs PS.

Le