« En Marche ne peut pas être un parti bourgeois, En Marche doit être le parti du peuple », insiste Didier Guillaume
Le ministre de l’Agriculture est revenu sur le discours du président de la République devant les parlementaires de la majorité. Alors que le chef de l’État aborde le sujet migratoire, Didier Guillaume a estimé que droite et gauche ont « raté l’intégration ».

« En Marche ne peut pas être un parti bourgeois, En Marche doit être le parti du peuple », insiste Didier Guillaume

Le ministre de l’Agriculture est revenu sur le discours du président de la République devant les parlementaires de la majorité. Alors que le chef de l’État aborde le sujet migratoire, Didier Guillaume a estimé que droite et gauche ont « raté l’intégration ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Devant les parlementaires de la majorité, Emmanuel Macron a livré le 16 septembre la teneur des prochaines orientations et de la « deuxième phase de son quinquennat ». Cet « acte deux », le président de la République l’imagine avec une méthode nouvelle, et en abordant toutes les thématiques. « Ce qu’il veut c’est beaucoup d’humilité, de sérénité, écouter les Français, écouter le peuple et se sentir proches d’eux », a expliqué le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, présent lundi soir à la réunion. « L’Arc de triomphe c’est une image qu’on ne peut plus revoir, Emmanuel Macron a été marqué par cela. »

Emmanuel Macron s’est notamment emparé d’un sujet sensible : l’immigration. « Quand il dit aux parlementaires d’En marche : En Marche ne peut être un parti bourgeois, En Marche doit être le parti peuple », insiste l’ancien socialiste Didier Guillaume. « Les bourgeois n’ont jamais aucun problème. Par contre, le peuple a tous les problèmes. » Ce dernier estime que les deux dernières majorités ont échoué sur ce sujet. « Aussi bien dans le quinquennat de Nicolas Sarkozy que dans le quinquennat que dans celui de François Hollande nous n’avons pas réussi cette intégration. »

« Aujourd'hui, le choix dans ce pays est simple. Soit c'est le repli sur soi (…) Soit c'est ce que nous essayons de faire sous l’autorité d’Emmanuel Macron »

Avec une rhétorique inhabituelle, Didier Guillaume explique que le parti présidentiel doit répondre à plusieurs sujets, pas seulement sur l’emploi ou l’écologie. Y compris des sujets qui sont d’ordinaire les sujets au centre du programme du Rassemblement national. « Qui a les problèmes, qui se fait brûler sa voiture, qui est confronté au deal dans les quartiers ? Ce ne sont pas les riches, les chefs d’entreprise, les cadres. Ce ne sont pas les parlementaires ou les ministres », explique le ministre.

Didier Guillaume a également déclaré que la situation politique se résumait à une alternative avec l’extrême droite :

« Aujourd'hui, le choix dans ce pays est simple. Soit c'est le repli sur soi, le racisme, la xénophobie, la haine de l’autre. Soit c'est ce que nous essayons de faire sous l’autorité d’Emmanuel Macron, c’est la ligne politique d'Emmanuel Macron : regarder loin, élargir le champ, ouvrir, donner les possibilités pour les gens d'avoir une retraite demain, un travail, faire en sorte que la protection soit là, et en même temps ne pas être naïf sur tout un tas de sujets. »

Partager cet article

Dans la même thématique

« En Marche ne peut pas être un parti bourgeois, En Marche doit être le parti du peuple », insiste Didier Guillaume
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le