Politique
Le bureau politique de LR s’est accordé sur une suspension des ministres issus de leurs rangs ayant bravé les consignes du parti. Une décision largement validée par le bureau politique, malgré les dissensions internes au parti.
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Par Public Sénat
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La bio raffinerie de Total à la Mède carburera à l’huile de palme. Elle est déjà dénoncée par les ONG protectrices de l’environnement, car cette huile est dévastatrice pour les forêts de Malaisie, d’Indonésie. Or, on annonce que la France va devoir doubler son importation.
« Moi en tant que ministre de l’Agriculture, je suis soucieux de la filière colza. Nous avons une filière colza en France, qui est une excellente filière » déclare Stéphane Travert, ministre de l’Agriculture, qui propose une piste alternative pour réduire l’utilisation de l’huile de palme, tant décriée : « Je veux veiller à ce qu’on puisse contribuer à l’approvisionnement de la bio raffinerie de la Mède, c’est-à-dire qu’il y ait de la production Française qui rentre dans cette bio raffinerie ».
« Si Total, demain, a des difficultés pour se fournir auprès de nos productions françaises, et bien je veux pouvoir être consulté là-dessus. Je veux que nous puissions trouver un accord avec l’usine de la Mède pour qu’il puisse y avoir de la production française à l’intérieur de cette usine, parce que c’est créateur de valeur, c’est créateur d’emplois, et cette filière colza, c’est une belle filière, et j’y suis attaché, et je la défends » déclare-t-il.
La France se fixe un délai de trois ans pour interdire le glyphosate, mais le gouvernement a refusé de l’inscrire dans le projet de loi agriculture et alimentation. « Je ne suis pas dans l’agitation politique, moi je travaille sur le terrain » déclare Stéphane Travert, avant d’ajouter : « Ce n’est pas parce qu’on se serait fait plaisir, en inscrivant dans la loi l’interdiction du glyphosate, qu’aussitôt le glyphosate aurait disparu ».
Comment faire pour que les agriculteurs n’en utilisent plus ? « Il faut faire en sorte de leur donner des alternatives. Et des alternatives, il en existe. Par contre aujourd’hui, on sait qu’il y a des impasses, sur 15 % de l’agriculture » explique le ministre.
Stéphane Travert propose une solution : « Je vais saisir l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) pour travailler sur ces impasses » et rappelle que s’il n’y a pas d’avancées d’ici trois ans, l’interdiction du glyphosate fera l’objet d’une proposition de loi.
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