Éric Woerth : « Ce budget est bourré de déficits »

Éric Woerth : « Ce budget est bourré de déficits »

Éric Woerth était l’invitée politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 1er octobre. Le président de la commission des finances à l’Assemblée nationale s’est prononcé sur le budget présenté par le gouvernement. Selon lui, il aurait pu contenir deux scénarios : l’un avec la crise qui continue et l’autre avec une amélioration de la situation. En l’état, il dénonce un budget rempli de déficits et dont le financement n’est pas expliqué. Il était au micro d’Oriane Mancini.
Public Sénat

Par Noémie Metton

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Budget : « Non, a priori nous ne voterons pas le budget. On est une opposition responsable, on a fait beaucoup de propositions [...] Le manque de visibilité dans un moment où on a besoin d'éclaircir l'avenir n'est pas là » « On aurait pu, autour du projet de loi de finances, greffer deux scénarios : un scénario dans lequel la crise se poursuit et un où elle s'estompe. Ce qui aurait permis de voir comment les choses sont financées » « Aujourd'hui ce budget est bourré de déficit, pendant bien longtemps, il n'y a aucun financement qui ne soit indiqué » « On a l'impression que chaque fois qu'un ministre demande des milliards il les obtient. Dans le domaine de la Culture, quand vous dites on va augmenter les crédits du patrimoine, on se dit ça n'a aucun lien avec la crise »

Dépendance : « Est-ce vraiment le moment pour créer une 5e branche sur la dépendance ? C'est hyper important d'avoir un projet de dépendance sérieux or le gouvernement ne se pose pas la question du financement ou il la remet à plus tard »

Réforme des retraites : « Je pense que toutes les réformes un peu compliquées, et réformer un pays c'est compliqué, sont à peu près enterrées »

Fronde des élus à Marseille : « Je comprends le désespoir d'un professionnel mais je ne peux pas soutenir la désobéissance à la loi. Aucun élu ne peut se mettre contre la loi, ils ont tort, c'est du clientélisme »

Séparatismes : « Il faut durcir les choses. On verra ce que dit le président de la République, si ce n'est pas la énième loi, un nouveau texte qui sera appliqué à moitié... C'est fou ce que la France se répète, la France bégaye tout le temps »

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