Européennes: Berger (CFDT) appelle à voter le 26 mai
Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, première organisation syndicale de France en termes de représentativité, a...

Européennes: Berger (CFDT) appelle à voter le 26 mai

Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, première organisation syndicale de France en termes de représentativité, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, première organisation syndicale de France en termes de représentativité, a appelé mercredi à la mobilisation le 26 mai pour les élections européennes.

"Je lance un appel à la mobilisation pour lutter contre le principal adversaire dans cette élection, l'abstention", a dit M. Berger à l'issue d'un grand oral des candidats organisé par son syndicat.

"Voter le 26 mai sera aussi essentiel pour que le syndicalisme soit soutenu au Parlement européen", a-t-il ajouté, plaidant pour la relance du dialogue social européen et la mise en œuvre du Socle européen des droits sociaux, proclamé en novembre 2017.

"Nous ne donnerons pas de consigne de vote si ce n'est celle de combattre les replis nationalistes et xénophobes", a poursuivi M. Berger. "Nous rejetons toutes ces listes qui prônent une sortie de l'Europe".

Il a aussi indiqué que la CFDT avait envoyé une liste de 18 questions aux candidats, portant sur les droits sociaux, la gouvernance européenne, ou la fiscalité et la finance. "Nous publierons l'ensemble des réponses sur notre site", a-t-il annoncé, estimant qu'un certain nombre de propositions de la CFDT sont "plus ou moins reprises" par des candidats, comme l'idée d'un smic minimum, d'une assurance chômage européenne, ou la création d'un fonds européen d'anticipation aux changements climatiques et technologiques.

M. Berger a par ailleurs confirmé sa candidature à la présidence de la Confédération européenne des syndicats (CES) qui tient son congrès la semaine prochaine à Vienne. "Si nous voulons demain construire une Europe qui protège et qui est ouverte sur le monde, nous devons être présents à la CES", a-t-il dit, plaidant pour une "action européenne au quotidien".

Durant quatre heures se sont succédé devant le Conseil national confédéral de la CFDT des représentants des principales listes candidates, dont les têtes de liste Jean-Christophe Lagarde (UDI), Ian Brossat (PCF), Nathalie Loiseau (liste "Renaissance" portée par LREM), Yannick Jadot (EELV) et Raphaël Glucksmann (PS/Place Publique).

La liste LR était représentée par Anne Sander, eurodéputée sortante en 8ème position, et la liste Générations par Guillaume Balas, eurodéputé sortant également, 3ème sur cette liste.

Partager cet article

Dans la même thématique

Européennes: Berger (CFDT) appelle à voter le 26 mai
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Européennes: Berger (CFDT) appelle à voter le 26 mai
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le