Européennes: Glucksmann (Place publique-PS) veut sortir des accords de Dublin
Raphaël Glucksmann, tête de la liste Place publique-PS pour les élections européennes, a déclaré vendredi qu'il voulait "sortir ...

Européennes: Glucksmann (Place publique-PS) veut sortir des accords de Dublin

Raphaël Glucksmann, tête de la liste Place publique-PS pour les élections européennes, a déclaré vendredi qu'il voulait "sortir ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Raphaël Glucksmann, tête de la liste Place publique-PS pour les élections européennes, a déclaré vendredi qu'il voulait "sortir (des) accords de Dublin" et instaurer une meilleure solidarité entre les pays dans l'accueil des migrants.

"Il faut un régime d'asile européen et sortir de ces accords de Dublin qui font porter tout le poids des migrations sur les pays d'entrée", a déclaré le candidat sur Radio Classique, au sujet du dispositif qui prévoit que le premier pays d’accueil d'un migrant est chargé de traiter sa demande d’asile.

"On s'étonne que (le ministre de l'Intérieur Matteo) Salvini arrive au pouvoir en Italie, mais aucun pays européen n'a fait preuve de la moindre solidarité vis-à-vis des Italiens", a-t-il poursuivi, qualifiant la situation "d'abandon de pays".

S'il a estimé que c'est "le droit de la France de refuser des gens qui viennent sur son sol", il a défendu le "devoir (...) de traiter dignement les gens qui arrivent".

"Les procédures d'asile ne sont pas conformes aux principes humanistes qu'on affiche", a-t-il déclaré en évoquant les gardes-côtes libyens auxquels était confié le "rôle de garde-frontières de l'Union européenne" et qui "coulent les bateaux" ou les "rapatrient en Libye où les migrants sont traités comme des esclaves".

"Il faut qu'on fasse respecter nos propres droits, nos propres lois, nos propres principes", a conclu le candidat, dont la liste est pour l'heure classée en sixième position dans les sondages d'intentions de vote.

Partager cet article

Dans la même thématique

Européennes: Glucksmann (Place publique-PS) veut sortir des accords de Dublin
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le