Européennes: Hamon propose à la gauche de se rassembler derrière Varoufakis
Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon a proposé mercredi aux formations de gauche, par souci de ...

Européennes: Hamon propose à la gauche de se rassembler derrière Varoufakis

Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon a proposé mercredi aux formations de gauche, par souci de ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le chef de file de Générations pour les européennes, Benoît Hamon a proposé mercredi aux formations de gauche, par souci de "clarté", de se rallier à la candidature de Yanis Varoufakis pour la présidence de la Commission, un préalable à une éventuelle alliance.

"Je propose qu'on se retrouve tous autour du même candidat et ce candidat, c'est une figure de la lutte contre l'austérité, (...), c'est Yanis Varoufakis, candidat à la présidence de la Commission", a suggéré l'ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 sur France 2.

Selon lui, M. Varoufakis, ancien ministre grec des Finances, est une personnalité "au-dessus de tout soupçon, qui est de nature à rassembler par la qualité de son engagement et son honnêteté".

"Si jamais on se retrouve tous sur le même candidat, qui a un projet politique d'une clarté alors là indiscutable, hé bien on pourra tout rediscuter", a ajouté M. Hamon en réponse aux critiques sur l'éparpillement de la gauche aux européennes.

"Je mets (cette) proposition sur la table, c'est extrêmement simple: qu'Olivier Faure y réponde, que le secrétaire national du Parti communiste, que ceux qui à gauche veulent l'unité, y répondent", a-t-il demandé.

Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a sonné le tocsin vendredi pour appeler la gauche hors France insoumise au rassemblement en vue des élections européennes, assurant toutefois qu'il conduirait lui-même la liste du PS si la désunion l'emportait.

"Sauf que, aujourd'hui, même cet acte qui me semble le plus élémentaire qui est de se retrouver autour d'un candidat comme celui-là, vous verrez que ce n'est pas si simple que ça", a averti Benoît Hamon.

"Il faut de la clarté: on ne peut pas avoir un projet politique, très démocratique, très social, favorable à la transition écologique, et en même temps avoir une stratégie qui amènerait à ce que ceux qui disent +il faut changer de politique+ se pressent une fois élus au Parlement européen de gouverner avec la droite et les conservateurs qui, eux, veulent continuer l'austérité", a-t-il mis en garde.

M. Varoufakis, économiste de 57 ans, mènera le 26 mai la liste Démocratie en Europe, un parti politique allemand qui fait partie de Diem 25, le mouvement transnational et anti-establishment qu'il a largement contribué à lancer début 2016.

Partager cet article

Dans la même thématique

Européennes: Hamon propose à la gauche de se rassembler derrière Varoufakis
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le