Européennes: Lagarde (UDI) dénonce la focalisation sur la « première place »
Jean-Christophe Lagarde, tête de liste UDI pour les européennes, a dénoncé lundi le "ping-pong" entre LREM et le RN qui prennent ...

Européennes: Lagarde (UDI) dénonce la focalisation sur la « première place »

Jean-Christophe Lagarde, tête de liste UDI pour les européennes, a dénoncé lundi le "ping-pong" entre LREM et le RN qui prennent ...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Jean-Christophe Lagarde, tête de liste UDI pour les européennes, a dénoncé lundi le "ping-pong" entre LREM et le RN qui prennent "les Français pour des imbéciles", critiquant la focalisation sur "la première place" alors qu'ils auront au final "le même nombre de députés".

"J'en ai un peu marre de ce débat qui n'a pas lieu. On voit bien la partie de ping-pong entre M. Macron et Mme Le Pen, mais ce n'est pas des enjeux européens" dont ils parlent, a dénoncé M. Lagarde sur RMC/BFMTV.

"Mme Le Pen a dit: +Virez Macron!+, M. Macron dit: +Donnez-moi un peu de force pour pouvoir continuer la politique intérieure+. Quand est-ce qu'on parle d'Europe?", a-t-il demandé.

"Je reconnais volontiers que ceux qui prennent les Français pour des imbéciles ont de meilleurs sondages que moi; je préfère perdre une élection que prendre les gens pour des cons", a ajouté le président de l'UDI, dont la liste stagne dans les sondages sous les 3%.

"Tout le monde est en train de raconter la première place, la première place... Personne ne gagnera cette élection, parce que si vous êtes devant, mettons d'un point, de deux points, ils vont avoir le même nombre de députés. Ca ne changera rien. C'est pas en France que se décide le projet européen", a-t-il expliqué.

"C'est aux citoyens de décider et moi je leur dis: attention, vous avez un enjeu réel qui est un enjeu européen, regardez les projets qui sont sur la table", a-t-il plaidé.

Interrogé sur la "dramatisation" de l'enjeu de l'élection par Emmanuel Macron, Daniel Cohn-Bendit, soutien de la liste LREM, a reconnu sur franceinfo que la question de "quel est le parti qui est devant" n'a "aucune importance réelle pour le Parlement européen".

"Que Marine Le Pen ait un siège de plus ou de moins que la liste d'En Marche ne change rien", a-t-il admis.

Mais la première place a "symboliquement une importance que vous allez tous relever, vous les commentateurs, ne faites pas les hypocrites ou les naïfs!", a-t-il tout de suite ajouté.

Alors que les sondages donnent depuis des semaines LREM et RN au coude-à-coude, Emmanuel Macron a déclaré jeudi qu'il mettrait "toute (son) énergie pour que le Rassemblement national ne soit pas en tête" au soir du 26 mai.

Partager cet article

Dans la même thématique

Matignon: Meeting of Prime minister cabinet
4min

Politique

Budget 2026 : découvrez les premières mesures du projet de loi

Présenté ce matin en Conseil des ministres, le projet de loi de finances pour 2026 reprend en grande partie le texte proposé par François Bayrou avant sa chute. Le nouveau locataire de Matignon revoit l’ambition budgétaire à la baisse et souhaite ramener le déficit à 4,7 % du PIB. Retrouvez les principales mesures qui y sont proposées.

Le

Européennes: Lagarde (UDI) dénonce la focalisation sur la « première place »
2min

Politique

Les propos d'Edouard Philippe appelant à une présidentielle anticipée sont « dangereux », dénonce François Patriat

Le 7 octobre, le président d’Horizons, Edouard Philippe, avait appelé à la tenue d’une organisation d’une élection présidentielle anticipée après le vote du budget. Des propos qualifiés de « dangereux » par François Patriat, soutien d’Emmanuel Macron et président du groupe RDPI au Sénat. « Ça veut dire que demain, la fonction présidentielle sera à la merci de tous les mouvements populaires », regrette-t-il.

Le

Européennes: Lagarde (UDI) dénonce la focalisation sur la « première place »
3min

Politique

« Je ne suis pas sûr que les socialistes aient réellement envie de censurer le gouvernement », lance François Patriat

Sébastien Lecornu va prononcer ce mardi 14 octobre sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Les députés socialistes attendent du Premier ministre une suspension de la réforme des retraites pour ne pas le censurer. Invité de Public Sénat, François Patriat estime que le PS se livre en vérité à une « partie de poker menteur ».

Le