Européennes: LFI clôture son « emprunt populaire » avec 2 millions d’euros récoltés
La France insoumise a annoncé mercredi avoir atteint le plafond de deux millions d'euros récoltés auprès de particuliers pour...

Européennes: LFI clôture son « emprunt populaire » avec 2 millions d’euros récoltés

La France insoumise a annoncé mercredi avoir atteint le plafond de deux millions d'euros récoltés auprès de particuliers pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La France insoumise a annoncé mercredi avoir atteint le plafond de deux millions d'euros récoltés auprès de particuliers pour financer sa campagne pour les élections européennes, via un "emprunt populaire" lancé fin mars.

Le prêt moyen a été d'environ 700 euros, a précisé le directeur de campagne des Insoumis, Bastien Lachaud, à l'AFP. Ces "milliers de personnes" seront remboursées - sans intérêts - "dès réception du remboursement de la campagne par l'Etat", a-t-il ajouté.

Les partis politiques ont la possibilité d'emprunter auprès de particuliers deux des quatre millions d'euros qui sont remboursés par les pouvoirs publics en cas de score de 3% ou plus au scrutin du 26 mai.

"On a réussi à mobiliser des milliers de personnes, c'est la démonstration que nous rassemblons très largement", s'est réjoui Bastien Lachaud.

LFI indique cependant poursuivre son appel aux dons afin d’atteindre "le budget global envisagé qui est d’environ 4 millions d’euros". Le mouvement avait affirmé être toujours en attente de la réponse de banques pour des emprunts.

Le Rassemblement national a aussi annoncé la semaine dernière le lancement d'un emprunt auprès des Français pour financer sa campagne. Générations va aussi lancer dans les prochains jours une plateforme internet pour lever des dons et des prêts.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Européennes: LFI clôture son « emprunt populaire » avec 2 millions d’euros récoltés
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Européennes: LFI clôture son « emprunt populaire » avec 2 millions d’euros récoltés
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le