Par Yann Quercia
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La bataille des européennes est engagée. Alors que le mouvement des gilets jaunes s’affaiblit, la possibilité de voir une liste gilet jaune émerger fait son chemin. Dans un sondage commandé par LREM et publié le 9 décembre dans Le journal du dimanche, la présence d’une liste « gilets jaunes » ferait perdre trois points à la formation de Marine Le Pen, ainsi qu’à celle de Jean-Luc Mélenchon. « Ce serait la meilleure chose qui pourrait nous arriver », confie un dirigeant de La République en marche (LRM) au Monde, dans un papier paru ce matin. « Celles et ceux qui essaieraient de manipuler les gilets jaunes en montant des fausses listes de gilets jaunes, soutenues en sous-main par un pouvoir… Cela leur reviendra en boomerang » affirme Sebastiien Chenu. Il ajoute : « Je mets en garde contre l’effet boomerang comme pour ceux qui tripatouillent les élections et qui ensuite passent au tourniquet électoral. »
Faut-il voir la main de l’Élysée dans la montée de cette liste ? Le député RN répond : « Je ne crois pas que nous ayons face à nous des enfants de chœur. Nous n’en sommes pas non plus et nous considérons qu’il vaut mieux dire les choses. »
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Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
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Jeudi soir, le grand favori des élections européennes, Jordan Bardella (RN) débattait avec sa principale concurrente, Valérie Hayer (Renaissance) qu’il distance de plus en plus dans les sondages. Un exercice délicat pour la tête de liste Renaissance qui a tenté de rediaboliser le RN.
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Après un tour de France de 1.300 kilomètres, le sénateur du Tarn Philippe Folliot et le maire divers droite de Neuilly-sur-Seine Jean-Christophe Fromantin ont renoncé vendredi à présenter leur liste « le Centre » aux élections européennes du 9 juin.
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La tête de liste de Reconquête pour les européennes affirme que voter pour son parti constitue le véritable « vote utile » à droite, « parce que c’est là que se trouve la capacité à agir ». Un tacle à son rival d’extrême-droite, Jordan Bardella, qui a appelé ses électeurs à ne pas se disperser.
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