Toujours très élevée depuis la première élection des députés européens au suffrage universel, l'abstention avait légèrement reculé en France lors du dernier scrutin de ce type en 2014, pour s'établir à 57,57%.
Depuis vingt ans en revanche, moins d'un électeur sur deux se déplace pour élire les eurodéputés et les derniers sondages n'indiquent pas d'inversion de tendance lors du vote le 26 mai.
Le premier scrutin européen, en 1979, est le seul pour lequel la participation a été supérieure à 60%, avec 60,7% de votants et 39,3% d'abstention.
Depuis, les électeurs ont été de plus en plus nombreux à bouder les urnes. Dès 1984, l'abstention s'est hissée à 43,28% et elle a franchi une première fois la barre des 50% (51,20%) cinq ans plus tard. Avant de refluer sensiblement à 47,24% en 1994.
Elle a ensuite régulièrement progressé en 1999 (53,24%), 2004 (57,24%) et 2009 (59,37%), année au cours de laquelle à peine plus de deux électeurs sur cinq sont allés voter.
Cette progression a en revanche été stoppée en 2014, avec un recul sensible de l'abstention à 57,57%, pour 42,43% de participation.
Evolution du taux de particition, en % des inscrits, aux élections européennes dans les 28 pays de l'UE
AFP
1GH1H4Les sondages publiés ces derniers jours évaluent la participation au scrutin du 26 mai en léger retrait par rapport à celui de 2014, autour de 40%/42%.
Signe que l'Europe peut en revanche intéresser, les référendums du 20 septembre 1992 sur le traité de Maastricht et du 29 mai 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen, précédés d'un ample débat, avaient mobilisé près de sept électeurs sur dix. Soit 30,3% d'abstention en 1992 et 30,6% en 2005.
Les derniers scrutins montrent qu'il n'y a guère plus que l'élection présidentielle qui motive vraiment les Français. En mai 2017, près de trois sur quatre se sont déplacés pour voter au second tour de la présidentielle (74,62%), pour 25,38% d'abstention.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
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Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.
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