Par Public Sénat
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Le 30 novembre approche. Les députés doivent, avant cette date butoir, décider à quel parti ils seront rattachés financièrement. Dans le cadre de la législation sur le financement de la vie politique, chaque député, en se déclarant d’un parti politique, permet à ce dernier de toucher 40.000 euros de subventions publiques.
Cette année, le cas de deux députés orphelins, Thierry Solère et Franck Riester, est assez particulier, puisqu’ils ont été exclus le 31 octobre des Républicains. Envisagée depuis septembre, la création d’un parti des Constructifs n’a pas encore abouti. « Cela pose une vraie question », reconnaît le député (Les Constructifs) des Hauts-de-Seine, dans Parlement Hebdo, sur LCP et Public Sénat.
Moins de deux semaines après le bureau politique qui a entériné son exclusion, et alors que se rapproche l’échéance financière, Thierry Solère signifie à son ancien parti qu’il ne pourra pas avoir en quelque sorte le beurre et l’argent du beurre :
« Se faire virer par un parti politique à qui vous avez donné l’argent de votre élection, pardon, mais à ce moment-là, qu’ils rendent l’argent qu’ils touchent, Les Républicains, lié à l’élection de moi-même et de Franck Riester, parce que c’est un peu facile. »
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Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
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