Falco (LR) dénonce « l’accueil solennel » des ex-otages par Macron
Le maire LR de Toulon Hubert Falco a déclaré samedi qu'il refusait de "cautionner l'accueil solennel envisagé" pour les ex-otages...

Falco (LR) dénonce « l’accueil solennel » des ex-otages par Macron

Le maire LR de Toulon Hubert Falco a déclaré samedi qu'il refusait de "cautionner l'accueil solennel envisagé" pour les ex-otages...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le maire LR de Toulon Hubert Falco a déclaré samedi qu'il refusait de "cautionner l'accueil solennel envisagé" pour les ex-otages libérés au Burkina Faso et attendus en France par le président Emmanuel Macron.

"Nos seuls compatriotes qui méritent aujourd’hui l'hommage de la Nation, ce sont nos deux héros, #CedricdePierrepont et #AlainBertoncello, nos deux soldats varois morts au combat, pour sauver la vie de touristes inconscients ! Eux, et eux seuls, méritent d’être honorés par la Nation !", a écrit l'élu sur Twitter.

M. Falco est également président de la métropole toulonnaise, dont fait partie Saint-Mandrier-sur-Mer où est basé le commando Hubert, unité d'élite de la Marine française dont les deux membres ont été tués lors de l'opération de libération. Mardi à 11h00, un hommage national doit leur être rendu aux Invalides.

"Si on se félicite bien sûr de la libération de deux compatriotes retenus en otage, on ne peut cautionner l’accueil solennel envisagé par les autorités à Villacoublay, le président de la République en tête", a-t-il ajouté dans un autre tweet.

"Ces deux personnes se sont aventurées dans une zone dangereuse, vivement déconseillée par le Quai d’Orsay. Ministère dont le ministre envisage pourtant d’être présent aux côtés du président de la République pour accueillir les otages libérés !", a-t-il encore écrit.

Patrick Picque et Laurent Lassimouillas avaient été enlevés le 1er mai pendant un séjour touristique au Bénin, pays jusque-là épargné par l'insécurité en Afrique de l'Ouest mais dans une zone déconseillée par le ministère des Affaires étrangères français.

Ils ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord du Burkina Faso, au prix de la mort de deux militaires. Ils ont été reçus samedi par le président burkinabè Roch Marc Christian Kaborè et se sont envolés pour la France.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Falco (LR) dénonce « l’accueil solennel » des ex-otages par Macron
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Falco (LR) dénonce « l’accueil solennel » des ex-otages par Macron
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le