Invité de Parlement Hebdo, Francis Szpiner défend la création d’un groupe de droite dissident dans la capitale, avec les élections municipales de 2026 en ligne de mire. Le sénateur et conseiller de Paris ne croit pas à une élection de Rachida Dati, nommée ministre de la Culture en janvier dernier.
Falco (LR) dénonce “l’accueil solennel” des ex-otages par Macron
Par Public Sénat
Publié le
Le maire LR de Toulon Hubert Falco a déclaré samedi qu'il refusait de "cautionner l'accueil solennel envisagé" pour les ex-otages libérés au Burkina Faso et attendus en France par le président Emmanuel Macron.
"Nos seuls compatriotes qui méritent aujourd’hui l'hommage de la Nation, ce sont nos deux héros, #CedricdePierrepont et #AlainBertoncello, nos deux soldats varois morts au combat, pour sauver la vie de touristes inconscients ! Eux, et eux seuls, méritent d’être honorés par la Nation !", a écrit l'élu sur Twitter.
M. Falco est également président de la métropole toulonnaise, dont fait partie Saint-Mandrier-sur-Mer où est basé le commando Hubert, unité d'élite de la Marine française dont les deux membres ont été tués lors de l'opération de libération. Mardi à 11h00, un hommage national doit leur être rendu aux Invalides.
"Si on se félicite bien sûr de la libération de deux compatriotes retenus en otage, on ne peut cautionner l’accueil solennel envisagé par les autorités à Villacoublay, le président de la République en tête", a-t-il ajouté dans un autre tweet.
"Ces deux personnes se sont aventurées dans une zone dangereuse, vivement déconseillée par le Quai d’Orsay. Ministère dont le ministre envisage pourtant d’être présent aux côtés du président de la République pour accueillir les otages libérés !", a-t-il encore écrit.
Patrick Picque et Laurent Lassimouillas avaient été enlevés le 1er mai pendant un séjour touristique au Bénin, pays jusque-là épargné par l'insécurité en Afrique de l'Ouest mais dans une zone déconseillée par le ministère des Affaires étrangères français.
Ils ont été libérés dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord du Burkina Faso, au prix de la mort de deux militaires. Ils ont été reçus samedi par le président burkinabè Roch Marc Christian Kaborè et se sont envolés pour la France.