FDJ: pas de privatisation avant une nouvelle régulation des jeux, prévoient les députés
Les députés ont prévu que la privatisation de la Française des Jeux (FDJ) n'intervienne qu'après la mise en place d'une nouvelle...

FDJ: pas de privatisation avant une nouvelle régulation des jeux, prévoient les députés

Les députés ont prévu que la privatisation de la Française des Jeux (FDJ) n'intervienne qu'après la mise en place d'une nouvelle...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les députés ont prévu que la privatisation de la Française des Jeux (FDJ) n'intervienne qu'après la mise en place d'une nouvelle régulation des jeux d'argent et de hasard, par un amendement au projet de loi Pacte.

Un amendement LREM adopté dans la nuit de jeudi à vendredi en commission spéciale impose que cette nouvelle régulation (peut-être via une autorité unique), prévue par ordonnance, soit un préalable au transfert au privé de la majorité du capital de la FDJ. L'Etat possède 72% des parts de l'entreprise, qui détient en France le monopole des jeux de tirage et de grattage.

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui porte le projet de loi qui sera examiné dans l'hémicycle à compter du 25 septembre, a proposé devant les députés que les discussions sur la régulation des jeux commencent début octobre. Il s'est engagé à ce que la privatisation de la FDJ ne soit pas lancée avant la mise en place des mécanismes de régulation.

En juillet, la PDG de la FDJ, Stéphane Pallez, avait indiqué à l'AFP qu'aucun changement de statut de l'opérateur emblématique n'interviendrait avant 2019.

L'Etat empoche chaque année plus de trois milliards d'euros prélevés sur les mises des 26 millions de joueurs, une manne qui sera maintenue même après la privatisation de la FDJ.

Partager cet article

Dans la même thématique

FDJ: pas de privatisation avant une nouvelle régulation des jeux, prévoient les députés
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

FDJ: pas de privatisation avant une nouvelle régulation des jeux, prévoient les députés
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le