Ferrand alerte Philippe sur « plus de 4.000 questions écrites » sans réponse
Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a rappelé à l'ordre mardi le Premier ministre Édouard Philippe au...

Ferrand alerte Philippe sur « plus de 4.000 questions écrites » sans réponse

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a rappelé à l'ordre mardi le Premier ministre Édouard Philippe au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a rappelé à l'ordre mardi le Premier ministre Édouard Philippe au sujet de "plus de 4.000 questions écrites" de députés en attente de réponse des ministères, l'exhortant à en "accélérer" le traitement.

Depuis un an, "sur 12.105 questions écrites déposées, 7.408 ont d'ores et déjà obtenues la réponse du ministère concerné. Je me réjouis que près de la moitié de ces réponses ait été communiquée dans un délai de deux mois, ce qui constitue un bon rythme", a affirmé le nouveau titulaire du perchoir, dès le début de la première séance des questions au gouvernement qu'il présidait.

"Pour autant, plus de 4.000 questions sont en attente de réponse. Monsieur le Premier ministre, connaissant votre attachement au Parlement, je ne doute pas que vous aurez à cœur de veiller à ce que le rythme de leur traitement puisse s'accélérer. L'ensemble des députés de cet hémicycle vous en sera très reconnaissant et par avance je vous en remercie", a poursuivi M. Ferrand, élu mercredi dernier président de l'Assemblée pour succéder à François de Rugy (LREM), nommé au gouvernement.

Face à l'augmentation des questions écrites, l'Assemblée a plafonné depuis 2015 à 52 le nombre annuel de questions écrites susceptibles d'être posées par un député. Le délai laissé aux ministres pour répondre est de deux mois, avec possibilité de signaler les questions demeurées sans réponse, qui doivent alors être traitées dans les dix jours, selon le règlement de l'Assemblée. Mais en cas d'absence de réponse, il n'y a pas de conséquence.

L'ancien président de l'Assemblée François de Rugy avait envisagé en avril de recourir au "name and shame" (nommer et faire honte) pour les ministres ne répondant pas aux questions écrites des députés.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Ferrand alerte Philippe sur « plus de 4.000 questions écrites » sans réponse
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Ferrand alerte Philippe sur « plus de 4.000 questions écrites » sans réponse
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le