Ferrand: « il faut croire » que Macron ne veut pas d’un vaste remaniement
"Il faut croire" qu'Emmanuel Macron ne procèdera pas à un remaniement de vaste ampleur, a déclaré mercredi matin le président de...

Ferrand: « il faut croire » que Macron ne veut pas d’un vaste remaniement

"Il faut croire" qu'Emmanuel Macron ne procèdera pas à un remaniement de vaste ampleur, a déclaré mercredi matin le président de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Il faut croire" qu'Emmanuel Macron ne procèdera pas à un remaniement de vaste ampleur, a déclaré mercredi matin le président de l'Assemblée Richard Ferrand, proche du chef de l'État, qui avait évoqué un nouveau gouvernement et une déclaration de politique générale à l'Assemblée.

L'Élysée a annoncé mardi soir que le remaniement, attendu depuis une semaine, se ferait sans démission du gouvernement, ce qui rend encore plus incertaine la perspective d'un vote de confiance, hypothèses évoquées par ce proche du chef de l'État dans le JDD. Mercredi matin, la présidence indique que le conseil des ministres "se tiendra avec le gouvernement actuel".

"Il faut croire" qu'Emmanuel Macron ne veut pas d'un remaniement d'ampleur, a répondu M. Ferrand sur France Inter.

Mais un nouveau gouvernement et un vote de confiance à l'Assemblée "ne sont en rien constitutifs d'un second souffle. Ça, c'est de l'institutionnel", a-t-il fait valoir.

"Il y a une espèce de mousse un peu exagérée sur le fait que l'on prenne huit ou dix jours pour constituer, ou modifier, une équipe", a jugé le président de l'Assemblée.

"Après une année de forte verticalité, de grandes réformes (...) il me semblait (...) que tout ce qui a été dit dans le discours devant le Congrès en juillet doit trouver sa pleine application. La république contractuelle, qui permet de renouer avec les corps intermédiaires (...) Il faut aussi se réconcilier en quelque sorte avec les élus locaux".

Pourquoi autant de temps pour annoncer un remplaçant au ministre de l'Intérieur ? "Sans doute parce qu'il est irremplaçable à sa manière, Gérard Collomb".

Partager cet article

Dans la même thématique

Ferrand: « il faut croire » que Macron ne veut pas d’un vaste remaniement
11min

Politique

Budget : début de l’examen au Sénat, qui se voit en « véritable lanceur d’alerte des dégâts budgétaires »

Après le rejet du texte par les députés, les sénateurs examinent à leur tour le budget 2026, marqué par le contexte d’instabilité politique. La majorité sénatoriale de droite et du centre entend aider les entreprises et les collectivités, tout en diminuant les budgets de plusieurs ministères pour renforcer les économies. Le ministre de l’Economie, Roland Lescure, se dit « persuadé qu’un compromis » reste encore « possible », malgré les antagonismes.

Le