Ferrand (LREM) plaide pour une “loi Macron” des territoires

Ferrand (LREM) plaide pour une “loi Macron” des territoires

Le président de l'Assemblée nationale (LREM) Richard Ferrand plaide à la sortie du grand débat pour une "loi Macron" des...
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Le président de l'Assemblée nationale (LREM) Richard Ferrand plaide à la sortie du grand débat pour une "loi Macron" des territoires afin de "déverrouiller et lever les freins", estimant qu'il faut redonner aux préfets "une vraie dimension de responsables territoriaux", dans Les Echos mardi.

"Il faut d'un côté un Etat fort localement sans avoir besoin de tout faire remonter à Paris et, en même temps, donner aux collectivités toutes les libertés de s'organiser", avance dans cet entretien M. Ferrand, alors que l'Assemblée entame mardi des débats sur le grand débat.

"Il faudrait faire une +loi Macron+ des territoires, c'est-à-dire déverrouiller et lever les freins", poursuit-il en référence à la loi Macron sur la croissance sous le précédent quinquennat, ajoutant que "bien évidemment, ces décisions locales très importantes doivent être prises en consultant à chaque fois les populations".

L'élu du Finistère a ensuite précisé sur BFMTV/RMC qu'il s'agissait notamment de "retrouver un Etat efficace en proximité", en renforçant "la capacité à répondre" des préfets et sous-préfets aux préoccupations des Français liées par exemple à des réductions d'effectifs dans des écoles ou des problèmes de personnel dans les Ehpad.

Dans l'interview aux Echos, M. Ferrand se prononce pour redonner "une vraie dimension de responsables territoriaux" à ces représentants de l'Etat.

Pour les collectivités, le président de l'Assemblée estime qu'il faut "plus de libertés locales". "Si des communes veulent s'associer, elles doivent pouvoir le faire sans contrainte ni limite. Si des départements veulent fusionner avec leur région, il faut qu'ils puissent le faire", ajoute-t-il, évoquant l'idée d'une "France à la carte" avec une carte de l'organisation administrative "dessinée par les collectivités elles-mêmes".

Interrogé sur d'autres sujets qui ont émergé dans le grand débat, comme l'idée d'un retour du conseiller territorial, relancée ces derniers jours par l'exécutif, M. Ferrand juge prématuré d'y répondre. "Il faut d'abord s'occuper des territoires, c'est l'urgence. La question de l'échelon de décision viendra après", estime-t-il.

Quant à la réindexation des retraites sur l'inflation, qui fait partie des demandes de "gilets jaunes" et de participants au grand débat, il se dit "favorable au principe d'une indexation modulée en fonction des revenus", donc "jusqu'à un certain niveau".

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