Un total de 282 personnes ont été interpellées dans la soirée de dimanche, principalement lors de heurts intervenus dans plusieurs villes de France en marge de célébrations de la victoire de l'Algérie à la CAN, a annoncé lundi le ministère de l'Intérieur.
Sur ces 282 personnes, 249 ont été placées en garde à vue, selon un bilan du ministère réalisé à 06H00.
Ces interpellations sont "essentiellement" liées aux incidents en marge des célébrations de la victoire de l'Algérie, mais comptent aussi certains débordements de festivités du 14-Juillet, a précisé l'Intérieur.
Un feu allumé par des manifestants sur les Champs-Elysées à Paris, le 14 juillet 2019
AFP
Des milliers de supporters des "Fennecs" sont descendus dans la rue dimanche soir pour fêter la qualification de l'Algérie pour la finale de la Coupe d'Afrique des Nations.
A Paris, 50 personnes ont été interpellées dans le cadre des incidents entre supporters et forces de l'ordre qui se sont déroulés notamment sur les Champs-Elysées, et 202 ont fait l'objet de vidéoverbalisation pour des conduites dangereuses de véhicules, a indiqué la préfecture de police de Paris.
Sur l'ensemble de la capitale et de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), la nuit du 14 juillet a donné lieu à 169 interpellations, a-t-elle détaillé.
Des troubles ont également eu lieu à Lyon et à Marseille, où le Vieux Port avait été interdit d'accès aux supporters pour éviter des mouvements de foule dangereux avec les milliers de spectateurs venus assister au feu d'artifice du 14 juillet
Des supporters de l'équipe de foot d'Algérie sur les Champs Elysées, le 14 juillet 2019 à Paris
AFP
Selon la préfecture de police de Marseille, 15.000 personnes se sont rassemblées sur le Vieux-Port, tandis que 4.000 ont fêté la victoire de l'Algérie. Des heurts se sont déroulés notamment jusque tard dans la nuit dans le secteur de la porte d'Aix, où les forces de l'ordre ont riposté à des jets de projectiles avec des tirs de gaz lacrymogène.
La préfecture de police faisait état lundi matin de 12 interpellations, et huit policiers et gendarmes légèrement blessés.
A Lyon, outre quelques échauffourées, les pompiers du Rhône avaient recensé peu avant 02H00 des dizaines de véhicules brûlés dans le centre-ville ainsi que dans les villes voisines de Vaulx-en-Velin, Vénissieux, Bron ou Villeurbanne. A 02H00, ils dénombraient 147 interventions sur le département, comme c'est souvent le cas les soirs du 14 juillet.
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a félicité dans un tweet lundi matin "les policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers mobilisés toute la nuit" pour "leur réactivité et leur professionnalisme (qui) ont permis de contenir les violences et d'appréhender leurs auteurs".
Jeudi dernier, les rassemblements de supporters célébrant la victoire de l'Algérie en quart de finale avaient été ternis par des incidents jugés "inacceptables" par le gouvernement, notamment dans le quartier des Champs-Elysées où des commerces avaient été dégradés et pillés.
Vendredi soir, la finale de la CAN opposera l'Algérie au Sénégal, au Caire.
Après une nuit de bombardements sur Kiev, Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump ce dimanche 28 décembre en Floride pour finaliser un plan de paix. Un rapprochement qui pourrait infléchir la position de la Russie et accélérer la conclusion d’un cessez-le-feu.
Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…
Après un faible regain en novembre, le président de la République atteint à nouveau son plus faible niveau de confiance depuis 2017. Si la défiance touche l’ensemble de l’exécutif, Emmanuel Macron cristallise le désaveu tandis que sur la scène nationale, seul le RN est en progression.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.