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Les sénateurs refusent la proposition du gouvernement de décaler la majoration des allocations allocations familiales à partir de l'âge de dix-huit ans. L’économie devait servir à financer le congé supplémentaire de naissance.
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Par Public Sénat
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Un rapport du Sénat, rendu mercredi 10 juillet, a mis en lumière les difficultés de l’armée à fidéliser ses soldats. Les nouvelles recrues ne restant pas sur la durée.
Sur le plateau d’« On va plus loin », le général Jérôme Pellistrandi, rédacteur en chef de la revue Défense nationale, estime qu’il « faut nuancer » ce constat. « Nous recrutons 25 000 personnels, jeunes hommes, jeunes femmes, qui vont de Bac -3 à Bac +9. Donc nous avons une grande diversité de recrutement et une grande diversité de parcours. Notre souci est de permettre au personnel de pouvoir évoluer. Il faut que les conditions d’exercice du métier soient attirantes dans un contexte où, avec la baisse du chômage, le secteur privé pourrait être plus attirant. »
Et d’ajouter : : « Nous avons fait de gros efforts. Et la ministre en particulier, dans la loi de programmation militaire 2019 (…) s’est attachée à faciliter l’exercice de la vie militaire. Par exemple (…) faciliter les déménagements, prendre en compte la vie de famille. »
Jérôme Pellistrandi tient aussi à rappeler que « c’est un métier exigeant » : « Donc, il faut, vis-à-vis d’un jeune qui va venir chez nous, lui dire la vérité. Nous sommes très vigilants. »
La question des salaires, de la retraite est « une question très sensible » selon le rédacteur en chef de la revue Défense nationale : « Nous avons besoin d’avoir une armée jeune. Être au Sahara par 40 degrés à l’ombre avec une trentaine de kilos sur le dos, ou patrouiller à Paris dans le cadre de l’opération Sentinelle exige des soldats jeunes. Donc il faut que nous puissions permettre à des soldats qui viennent chez nous de pouvoir faire un cursus professionnel. Et après de leur permettre de retourner dans la vie civile. »
En 2017, l’armée de terre a lancé plus de 1500 procédures de désertion, qui ont débouché sur 893 cas avérés, selon ses propres chiffres. « C’est très peu » estime Jérôme Pellistrandi. « L’armée de terre, c’est environ 100 000 hommes et femmes. Et donc, c’est un chiffre très faible. »
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