Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires
Le programme libéral de François Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires, qui profite plus aux candidats de la...

Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires

Le programme libéral de François Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires, qui profite plus aux candidats de la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le programme libéral de François Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires, qui profite plus aux candidats de la droite parlementaire qu'au Front national, selon une enquête publiée début janvier par le Cevipof (Sciences po).

Le fait que François Fillon ait remporté la primaire de la droite et du centre sur un programme très libéral, proposant notamment la suppression de 500.000 emplois dans la fonction publique sur la durée du quinquennat, n'a pas incité les fonctionnaires à se réorienter à gauche, relève cette enquête.

Cette étude s'inscrit dans une enquête électorale plus vaste démarrée en novembre 2015 et dont la dernière vague a été menée auprès de 18.013 personnes interrogées entre le 2 et le 8 décembre.

Analysant, les intentions de vote des seuls fonctionnaires, le Cevipof a étudié plusieurs cas de figure: avec ou sans la candidature de François Bayrou, et en tablant sur les victoires de Manuel Valls ou d'Arnaud Montebourg à la primaire de gauche.

Quelle que soit l'hypothèse retenue, Marine Le Pen, bien qu'en recul depuis mai, arrive en tête des intentions de vote des fonctionnaires au premier tour (entre 20,7 et 22,2%). Elle devance François Fillon (entre 18,8 et 21%), qui se situe environ 5 points au-dessus du meilleur candidat de gauche, une place très disputée entre Manuel Valls (15,3 à 16,5%) et Jean-Luc Mélenchon (15,2 à 16,7%).

La gauche recule dans les intentions de vote par rapport à la vague précédente, en mai, où 41% des salariés du public (en suffrages exprimés) avaient l'intention de voter pour un candidat de gauche. Ils ne sont plus qu'entre 29,4 et 39,5% en décembre, relève le Cevipof.

Signe de l'effritement du PS auprès des fonctionnaires, quelles que soient les hypothèses, les intentions de vote en faveur de Manuel Valls sont encore plus basses en décembre 2016 que celles enregistrées en faveur de François Hollande en mai 2016, avec une perte d'attractivité du candidat socialiste de 2 à 3 points en moyenne, relève l'étude.

Partager cet article

Dans la même thématique

Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le

Fillon ne freine pas la droitisation des fonctionnaires
5min

Politique

Assemblée parlementaire de la Francophonie : « Le français c’est l’occasion de conjuguer le nord et le sud »

Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.

Le