Le Parti socialiste demande que le discours d’Emmanuel Macron sur l’Europe, prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne, soit décompté des temps de parole et inscrit dans les comptes de campagne de la majorité présidentielle. Pour le patron du PS, invité de Public Sénat, le chef de l’Etat est devenu « candidat à cette élection européenne ».
Filoche affirme créer un nouveau réseau, la Gauche démocratique et sociale
Par Public Sénat
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L'ancien syndicaliste Gérard Filoche, exclu du parti socialiste en novembre après un tweet antisémite, a annoncé dans le Journal du Dimanche qu'il lançait un nouveau réseau, intitulé la Gauche démocratique et sociale.
Affirmant que le PS n'avait réalisé qu'une "pseudo-exclusion" le visant, car le bureau national qui l'a votée n'en avait pas, selon lui, le pouvoir, M. Filoche a affirmé qu'il avait décidé en tout état de cause de rompre avec le parti.
"Je quitte le PS", "je pars", a-t-il dit. "J’ai loyalement débattu et milité pendant vingt-cinq ans au PS. Mais ce qui s’est passé pendant le quinquennat Hollande a été un véritable choc : le rapport Gallois, le CICE, la loi Sapin, la loi Macron, la loi Rebsamen et enfin, la loi El Khomri. Bref, un retour en arrière d’un siècle".
Selon lui, le PS, qui prépare son congrès d'avril, "n’arrive ni à faire un bilan ni à se trouver un avenir".
Interrogé sur une éventuelle adhésion aux mouvements de Benoît Hamon ou Jean-Luc Mélenchon, M. Filoche, qui fut un représentant de l'aile gauche du PS, a expliqué qu'il était "pour un grand parti de gauche, socialiste, pluraliste, mais surtout démocratique. Pas un parti vertical avec un chef. Nous nous adresserons aux Insoumis, au PCF, aux écologistes et à Génération. s pour leur proposer de reconstituer ensemble une grande force de gauche unitaire. Personne ne peut réussir seul", a-t-il conclu.