Fonction publique: Dussopt défend une réforme pour « raffermir » le lien avec les administrations
Le projet de "transformation de la fonction publique" doit permettre de "raffermir et même de renouveler le lien de confiance"...

Fonction publique: Dussopt défend une réforme pour « raffermir » le lien avec les administrations

Le projet de "transformation de la fonction publique" doit permettre de "raffermir et même de renouveler le lien de confiance"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le projet de "transformation de la fonction publique" doit permettre de "raffermir et même de renouveler le lien de confiance" entre les administrations et les usagers, a affirmé mardi le secrétaire d'Etat Olivier Dussopt devant le Sénat.

"Nous avons voulu donner à l'ensemble des agents publics, comme à leurs employeurs, les moyens de s'adapter aux exigences contemporaines auxquelles sont aujourd'hui confrontées nos administrations", a déclaré M. Dussopt à l'ouverture des débats sur le texte.

"Il s'agit de raffermir et même de renouveler le lien de confiance entre nos concitoyens et nos administration en proposant des services qui s'adaptent plus rapidement à leurs besoins et à leur mode de vie", a-t-il plaidé, estimant que la réforme répond ainsi en partie aux "attentes" exprimées lors du grand débat.

"En aucune façon ce texte ne constitue une remise en cause de la fonction publique", a-t-il assuré.

"Nous souhaitons offrir aux employeurs publics de nouveaux outils en termes de gestion des ressources humaines (...) et aux agents publics de nouveaux droits en termes de formation et de parcours professionnel".

En ce qui concerne les modifications apportées par les sénateurs en commission, M. Dussopt a indiqué que le gouvernement souscrivait "pour une très large partie d'entre eux" aux "objectifs poursuivis", estimant que "le projet de texte ainsi modifié (...) renforce les leviers à la disposition des employeurs territoriaux, pour mener leur transformation".

En revanche, le gouvernement n'est "pas favorable" à d'autres dispositions introduites en commission qui "semblent remettre en cause l'équilibre du projet de loi entre nouvelle souplesse pour les employeurs d'une part et nouveaux droits pour les agents d'autre part".

Le Sénat a entamé mardi soir, après l'Assemblée nationale, l'examen en première lecture de ce texte qui concerne 5,5 millions d'agents. Les débats se poursuivront au moins jusqu'au milieu de la semaine prochaine.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Fonction publique: Dussopt défend une réforme pour « raffermir » le lien avec les administrations
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le