Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
François Baroin risque de « tenir ses réunions dans une cabine téléphonique », raille Jean-Baptiste Lemoyne
Par Public Sénat
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Jean-Baptiste Lemoyne, le premier parlementaire apparenté LR à avoir franchi le pas à la mi-mars, invite ses anciens collègues à le rejoindre dans le camp d’Emmanuel Macron. « Je les appelle à nous rejoindre parce qu’on est en train d’écrire une page de l’histoire de France », a-t-il déclaré sur notre antenne.
« Toutes celles et tous ceux qui, à droite, ont à cœur les valeurs de liberté, d’Europe, tout simplement de dialogue social, de progressisme, ont leur place dans cette grande maison qu’est en train de construire Emmanuel Macron », a-t-il ajouté.
Lemoyne invite Baroin à « s’interroger » sur l’avenir de LR
Face aux divisions de son ancienne famille, le sénateur de l’Yonne tire à boulets rouges sur les menaces d’exclusion exprimées ce matin par François Baroin. Rappelant que le sénateur-maire de Troyes était l’un des fondateurs de l’UMP en 2002, il lui a conseillé de « réfléchir à l’évolution de ce parti » :
« Qu’il s’interroge […] Pourquoi les centristes sont partis, pourquoi les souverainistes sont partis et aujourd’hui un certain nombre de progressistes ? »
« À un moment, il va tenir ses réunions dans une cabine téléphonique, M. Baroin », a-t-il ironisé, avant de rappeler les résultats du premier tour :
« Le vote qui a eu lieu la semaine dernière est historique. Que le parti héritier du fondateur de la Ve République ne soit même pas qualifié, ça en dit long. »
Ce mercredi matin, François Baroin, qui mènera la campagne des Républicains pour les législatives, avait mis en garde sur l’antenne de RTL certaines de ses troupes tentées par des rapprochements avec En Marche :
« La règle va être très claire : tous ceux qui se rapprochent du Front national seront exclus, pour la présidentielle et pour les législatives. J'ajoute que tous ceux qui se rapprochent de Macron avant les législatives : même tarif. »