Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
François Fillon « Gaulliste et chrétien » : Vincent Peillon se dit « choqué » et « indigné »
Par Public Sénat
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Invité spécial de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le candidat à la primaire de la gauche Vincent Peillon s’est dit « choqué » et « indigné » par les propos de François Fillon. Au journal de 20 heures de TF1, l’ancien premier ministre avait expliqué qu’il ne prendrait pas de décision « contraire au respect de la dignité humaine » pour sa réforme de système de santé, en mettant notamment en avant son catholicisme.
« Je ne veux pas qu’on traite inégalement les uns et les autres » a affirmé Vincent Peillon, défendant le principe de laïcité.
« Vous parlez de racines judéo-chrétiennes, mais à mon avis, il y aurait quelqu’un qui aurait dit « En tant que Juif, je veux faire cela », vous auriez vu les réactions ».
L’ancien ministre de l’Education regrette que la religion soit au centre des débats au détriment d’autres sujets, dont le logement ou la politique internationale. « On est dans un débat identitaire imposé par l’extrême-droite et relayé par des esprits confus ».
Alors que dans le livre « Un président ne devrait pas dire ça », François Hollande avait déclaré à deux journalistes du Monde qu’il y avait « un problème avec l’islam en France », Vincent Peillon parle d’une « formule malheureuse ».