Frédéric Bierry appelle au « démembrement de la région Grand Est » et au retour d’« une région Alsace »
« On appelle de notre vœu le démembrement de la région Grand Est », a affirmé sur Public Sénat Frédéric Bierry, président LR de la nouvelle Collectivité européenne d’Alsace (CEA).

Frédéric Bierry appelle au « démembrement de la région Grand Est » et au retour d’« une région Alsace »

« On appelle de notre vœu le démembrement de la région Grand Est », a affirmé sur Public Sénat Frédéric Bierry, président LR de la nouvelle Collectivité européenne d’Alsace (CEA).
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de la matinale de Public Sénat ce lundi, Frédéric Bierry, président LR de la nouvelle Collectivité européenne d’Alsace (CEA), créée le 1er janvier, a exprimé le souhait de quitter la région Grand Est, dont l’Alsace fait partie.

« On appelle de notre vœu le démembrement de la région Grand Est. Si nous pouvions reconstituer une région Alsace, […] il suffirait de transférer toutes les compétences de la région et on aurait une collectivité d’un nouveau genre mais qui serait beaucoup plus lisible et beaucoup plus efficace pour nos concitoyens » soutient Frédéric Bierry. Quitter la région Grand Est, « c’est une demande récurrente », insiste-t-il.

Des propos tenus alors que le premier ministre Jean Castex a déclaré samedi, n’avoir « jamais été convaincu » par la création d'« immenses régions », au cours d’une visite au siège de la CEA à Colmar. « Le premier ministre a dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas », selon le président LR de la Collectivité européenne d’Alsace, « pour moi, c’est un appel à poursuivre l’action que nous menons ».

Les propos du premier ministre n’ont en revanche pas plu au président LR de la Région Grand Est, Jean Rottner. Dans une interview donnée dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, il s’est dit « déçu » des propos du locataire de Matignon. Ils « décrédibilisent la parole publique et la continuité de l’État » selon lui. Jean Castex est venu en Alsace « pour rallumer les feux », alors que son prédécesseur Edouard Philippe avait « réussi à trouver une stabilité politique et institutionnelle » souligne Jean Rottner.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: French Prime Minister Sebastien Lecornu  delivers his policy speech
8min

Politique

Budget de la Sécu : le PS devra-t-il rejeter le texte, malgré la suspension de la réforme des retraites ?

La suspension de la réforme des retraites passera par un amendement au budget de la Sécu. Mais le texte comporte de nombreuses mesures dénoncées au PS. « On va se battre pied à pied pour sortir toutes les saloperies qui existent », prévient le patron des sénateurs PS, Patrick Kanner. En interne, certains dénoncent aujourd’hui « l’erreur » d’Olivier Faure, qui a exigé le non-recours au 49-3, au risque de donner « un budget invotable ». « Si la copie est trop injuste, nous voterons contre », prévient la porte-parole du PS, Dieynaba Diop.

Le

Frédéric Bierry appelle au « démembrement de la région Grand Est » et au retour d’« une région Alsace »
4min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « La censure n’aurait pas été une position totalement stupide », pour les Républicains, avance Muriel Jourda

Le gouvernement Lecornu II est parvenu à se négocier un sursis, en acceptant de suspendre la réforme des retraites jusqu’au 1er janvier 2028, ardemment réclamée par les socialistes. Une ligne rouge des Républicains, qui ont toutefois décidé de ne pas censurer. Un choix que n’aurait pas fait la sénatrice Muriel Jourda.

Le

Paris: no-confidence debate in French parliament
6min

Politique

Inéligibilité : pourquoi le Conseil d’Etat a rejeté le recours de Marine Le Pen ?

C’était attendu, le Conseil d’Etat a refusé de transmettre au Conseil constitutionnel la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) de Marine Le Pen. La triple candidate à l’élection présidentielle avait promis d’utiliser « toutes les voies de recours possibles » pour contester l’exécution provisoire de sa peine de 5 ans d’inéligibilité prononcée en première instance dans l’affaire des emplois fictifs d’assistants parlementaires RN. Mais elle va devoir attendre la décision de son procès en appel pour savoir si elle pourra se présenter devant les électeurs. Explications.

Le

Vote results displayed after no-confidence motion against French Prime Minister
4min

Politique

Rejet de la motion de censure LFI : découvrez les détails du vote

La motion de censure de La France Insoumise, examinée ce matin par les députés, a été rejetée. 271 voix ont été récoltées contre les 289 nécessaires. Sept élus socialistes lui ont apporté leur vote. Celle déposée par le RN a également échoué avec 144 voix pour.

Le