Gaspard Gantzer pense « qu’il y a trop de touristes à Paris »
Candidat indépendant à la mairie de Paris, Gaspard Gantzer a estimé mercredi qu'"il y a trop de touristes" dans la capitale, et...

Gaspard Gantzer pense « qu’il y a trop de touristes à Paris »

Candidat indépendant à la mairie de Paris, Gaspard Gantzer a estimé mercredi qu'"il y a trop de touristes" dans la capitale, et...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Candidat indépendant à la mairie de Paris, Gaspard Gantzer a estimé mercredi qu'"il y a trop de touristes" dans la capitale, et proposé d'y remédier en interdisant les cars touristiques et en limitant davantage les nuitées Airbnb.

"Il y a des quartiers entiers de Paris qui ont été transformés en parcs d'attraction", a dénoncé sur RMC le fondateur du mouvement "Parisiennes, Parisiens", citant notamment le Champ de Mars, Montmartre et le centre de Paris.

Selon Gaspard Gantzer, ancien conseiller communication de François Hollande, la capitale française qui "doit d'abord être pour les Parisiennes et les Parisiens" perd "son âme de villages" en raison de l'afflux touristique.

Il s'est dit "pour" l'interdiction des cars touristiques à Paris et souhaite diviser par quatre le nombre autorisé de nuitées Airbnb par an et par logement, fixé à 120 aujourd'hui. "Ce n'est pas normal" que le géant de la location de logements de particuliers ait "Paris comme deuxième marché mondial", a-t-il déploré.

"Je n'ai pas envie que ma ville soit une carte postale d'Amélie Poulain" mais "une ville avec des habitants, des familles, des enfants, des personnes âgées, et pas simplement des touristes du monde entier", a justifié le candidat indépendant.

"Depuis 5 ans, 12.000 personnes quittent Paris tous les ans", a rappelé M. Gantzer qui a promis de faciliter l'accès au logement, avec notamment une aide de la Ville pour les cautions des locataires.

Celui qui a été récemment rejoint par la compagne du leader écologiste Yves Jadot, Isabelle Saporta, préconise également d'"arrêter de transformer des rues entières en parcs d'attraction avec simplement des boutiques de luxe ou des endroits pour renseigner les touristes".

En 2018, l'Ile-de-France avait battu un record de fréquentation, avec 35 millions d'arrivées hôtelières de la part de touristes français comme étrangers (+3,6% sur un an), ce qui correspond à quelque 50 millions de visiteurs, selon le Comité régional du tourisme. Les recettes touristiques à Paris/IDF ont alors représenté 21,5 milliards d'euros, soit 974 millions de plus qu'en 2017.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Gaspard Gantzer pense « qu’il y a trop de touristes à Paris »
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le