Politique
Une réunion des parlementaires soutiens du gouvernement est prévue avec Matignon mercredi 27 août prochain pour préparer l’examen du prochain budget. François Bayrou espère ensuite convaincre les députés socialistes de ne pas censurer.
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Par Public Sénat
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Avant la guerre en Ukraine, beaucoup d’analystes économiques ne voyaient l’inflation que transitoire, dans un monde de reprise post-pandémique. François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, évoquait même une « bosse temporaire » en 2022. « J’ai dit : je pense que c’est là pour durer », rappelle Geoffroy Roux de Bézieux, ce 21 mars. Le président du Medef, invité d’Audition publique (Public Sénat / LCP-Assemblée nationale / Le Figaro Live), n’a pas débordé d’optimisme sur ce sujet redouté des ménages, loin de là.
« En alimentaire, on n’a pas vu le début de la conséquence de l’augmentation des matières premières dans les prix que vous payez », a-t-il averti. L’inflation pourrait dépasser les 4 % sur un an en mars, après avoir déjà atteint 3,6 % en février, estimait la semaine dernière l’Insee, dans une nouvelle prévision. Le patron du Medef a rappelé que les hausses des prix mettaient parfois du temps à se répercuter en bout de chaîne. Mais également que l’inflation française était encore loin du niveau observé dans d’autres marchés. « On est plutôt à 5 % en Europe, et 7 ou 8 aux États-Unis ». « Je pense qu’on est parti dans un cycle, qui est difficile à imaginer – ce qu’on appelle la boucle inflation-salaires – pour un petit moment. »
L’inflation pourrait-elle avoir des conséquences néfastes sur l’économie française ? Geoffroy Roux de Bézieux a souligné que la situation des entreprises actuellement était « plutôt bonne », avec des « fondamentaux solides » de l’économie française. Mais l’incertitude liée à la guerre pourrait entamer la confiance des ménages ou des investisseurs. « Il y a une sorte de glaciation qui peut durer longtemps », reconnaît-il.
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