Le chef de l'Etat a prononcé jeudi 25 avril à la Sorbonne un long discours pour appeler les 27 à bâtir une « Europe puissance ». À l’approche des élections européennes, son intervention apparait aussi comme une manière de dynamiser une campagne électorale dans laquelle la majorité présidentielle peine à percer. Interrogés par Public Sénat, les communicants Philippe Moreau-Chevrolet et Emilie Zapalski décryptent la stratégie du chef de l’Etat.
Gérard Longuet estime que Trump ne pourra dénoncer l’accord sur le nucléaire iranien, sans trouver une solution viable
Par Public Sénat
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Lors d’un échange avec Emmanuel Macron, qu’il reçoit à la Maison Blanche, Donald Trump, a de nouveau critiqué l’accord sur le nucléaire iranien. Accord signé en 2015, entre l’Iran et la communauté internationale. Face aux risques de voir le président américain dénoncer cet accord, Gérard Longuet Sénateur (LR) de la Meuse et ancien ministre de la Défense, reste impassible. « Il ne peut le dénoncer que s’il a l’esquisse, du commencement, du début d’une solution. Parce que la communauté mondiale lui reprocherait à juste titre, de créer un désordre sans ouvrir de perspectives. Comment le fera-t-il et dans quelles conditions le fera-t-il ? Nul ne le sait à cet instant » poursuit-il.
Et d’ajouter : « La France a été un des artisans de cet accord qui est un accord raisonnable, qui a le mérite d’ouvrir des perspectives pour l’Iran, en contrôlant [son] développement nucléaire et en garantissant le caractère civil de ce développement. »