Gifle à Emmanuel Macron : Gérard Larcher affirme la solidarité du Sénat « face à un acte inacceptable »
Selon le président LR du Palais du Luxembourg, cette agression est un « symptôme symbolique », un acte « qui illustre une fois de plus la montée de la violence dans notre société ».

Gifle à Emmanuel Macron : Gérard Larcher affirme la solidarité du Sénat « face à un acte inacceptable »

Selon le président LR du Palais du Luxembourg, cette agression est un « symptôme symbolique », un acte « qui illustre une fois de plus la montée de la violence dans notre société ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Instant d’union républicaine. Après la gifle infligée à Emmanuel Macron mardi dans la Drôme, Gérard Larcher a pris solennellement la parole avant les questions d’actualité au gouvernement ce mercredi après-midi. Le président LR du Sénat a affirmé le soutien de l’institution au Président de la République et dénoncé un « acte inacceptable ».

Pour le sénateur des Yvelines, cette agression est « un symptôme symbolique », un acte qui « illustre une fois de plus la montée de la violence dans notre société ». Selon Gérard Larcher, « certains discours et prises de position sont de plus en plus marqués par l’agressivité, l’intolérance, le refus du débat démocratique, et aujourd’hui le complotisme. »

Le deuxième personnage de l’Etat observe que les représentants de l’autorité publique et du service public sont particulièrement « victimes de ces violences », alors que sa ville de Rambouillet, dont il a longtemps été l’édile, avait été visée en avril par une attaque contre une fonctionnaire de police. « Elus, policiers et gendarmes, pompiers, soignants, enseignants, et maintenant le Président de la République… » sont visés, énumère Gérard Larcher.

Face à ces situations, le président du palais du Luxembourg estime qu’il est de la responsabilité des élus et de l’ensemble des citoyens « de faire vivre le débat d’idées sans jamais transiger sur le nécessaire respect dû aux personnes ». « Nous devons veiller à faire vivre la démocratie dans un cadre digne et apaisé », conclut-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le