Le Premier ministre a annoncé plusieurs mesures relatives à l’école, la famille et les réseaux sociaux dans le cadre d’un discours où il a demandé un « sursaut d’autorité ». Si le diagnostic sur la violence des jeunes est partagé par les sénateurs de tous bords, ils veulent maintenant savoir comment cela se traduira concrètement.
Gifle à Emmanuel Macron : Gérard Larcher affirme la solidarité du Sénat « face à un acte inacceptable »
Par Public Sénat
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Instant d’union républicaine. Après la gifle infligée à Emmanuel Macron mardi dans la Drôme, Gérard Larcher a pris solennellement la parole avant les questions d’actualité au gouvernement ce mercredi après-midi. Le président LR du Sénat a affirmé le soutien de l’institution au Président de la République et dénoncé un « acte inacceptable ».
Pour le sénateur des Yvelines, cette agression est « un symptôme symbolique », un acte qui « illustre une fois de plus la montée de la violence dans notre société ». Selon Gérard Larcher, « certains discours et prises de position sont de plus en plus marqués par l’agressivité, l’intolérance, le refus du débat démocratique, et aujourd’hui le complotisme. »
Le deuxième personnage de l’Etat observe que les représentants de l’autorité publique et du service public sont particulièrement « victimes de ces violences », alors que sa ville de Rambouillet, dont il a longtemps été l’édile, avait été visée en avril par une attaque contre une fonctionnaire de police. « Elus, policiers et gendarmes, pompiers, soignants, enseignants, et maintenant le Président de la République… » sont visés, énumère Gérard Larcher.
Face à ces situations, le président du palais du Luxembourg estime qu’il est de la responsabilité des élus et de l’ensemble des citoyens « de faire vivre le débat d’idées sans jamais transiger sur le nécessaire respect dû aux personnes ». « Nous devons veiller à faire vivre la démocratie dans un cadre digne et apaisé », conclut-il.