“Gilets jaunes”: 209 enquêtes sur des soupçons de violences policières

“Gilets jaunes”: 209 enquêtes sur des soupçons de violences policières

Les inspections générales de la police (IGPN) et de la gendarmerie (IGGN) ont été saisies de 209 enquêtes portant sur des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les inspections générales de la police (IGPN) et de la gendarmerie (IGGN) ont été saisies de 209 enquêtes portant sur des soupçons de violences policières lors de manifestations des "gilets jaunes", dont 199 pour la seule police des polices, a affirmé jeudi Christophe Castaner.

"Ce sont des enquêtes qui vont de l'insulte jusqu'à des blessures qui peuvent être graves", a commenté le ministre de l'Intérieur sur France 2. "S'il y a eu des fautes, il y aura des sanctions", a de nouveau assuré M. Castaner en concédant des "fautes marginales" des forces de l'ordre, dont il a défendu l'action.

Certaines modalités du maintien de l'ordre, et en particulier l'usage de tirs de lanceurs de balle de défense (LBD) depuis le début du mouvement social des "gilets jaunes" le 17 novembre 2018, font l'objet de vives critiques de la part de manifestants, partis politiques et militants des libertés publiques.

Le ministre de l'Intérieur s'est en revanche ému de l'indifférence autour des "1.628 policiers et gendarmes" blessés depuis le début de la mobilisation.

A titre d'exemple, le ministre a cité le cas d'un policier ayant eu la machoire arrachée sur les Champs-Elysées "par un pavé". "Personne n'en parle" car "on considère qu'un policier ou un gendarme qui se fait blesser, c'est normal", a-t-il déploré.

"C'est dégueulasse", a jugé Christophe Castaner.

Dans la même thématique

Formulaire de demande de RSA (Revenu de solidarite active), allocation assurant aux personnes sans ressources un revenu minimum variable selon la composition du foyer
7min

Politique

Assurance-chômage : Quand le candidat Macron promettait une « assurance-chômage pour tous » en 2017

« Oui, il y aura une réforme de l’assurance-chômage cette année », a annoncé le Premier ministre, ce mercredi 27 mars, chez nos confrères de TF1. Troisième réforme en la matière depuis l’élection du Président de la République, ses conditions ont largement été durcies en sept ans… loin de la promesse du candidat Macron qui proposait de faire de l’assurance-chômage, un droit « universel ».

Le

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le